Le comité de lecture du 19e congrès international de la pierre sèche qui se tiendra en Autriche le 25 octobre 2025 a retenu la contribution de l’écrivain Mustapha Jmahri intitulée : « Les Tazotas des Doukkala : un patrimoine national unique // The tazotas in the Doukkala : a unique national heritage ».
Sur la base de son étude publiée dans le numéro de février 2025 du magazine marocain Zamane, Mustapha Jmahri a établi une version actualisée dédiée audit congrès.
La contribution de Mustapha Jmahri a été programmée, dans le cadre du congrès, pour le dimanche 26 octobre dans la rubrique Talks/Discussions avec d’autres participants de différents pays.
L’étude réalisée par Mustapha Jmahri, sur la base d’une documentation diverse : livres d’histoire, échange avec des experts, photos et cartes, explique d’une manière rationnelle l’histoire de ce patrimoine bien connu dans la province d’El Jadida mais encore méconnu au niveau de la recherche scientifique et historique. Comme le rappelle cette étude, les constructions dites « tazota » se trouvent presque exclusivement dans la région des Doukkala, à une trentaine de kilomètres d’El Jadida. Site unique au Maroc, ce territoire comprend une douzaine de communes rurales, dont certaines voisines. Les tazota sont formées par les pierres plates, brutes, extraites de l’épierrement des champs, sans mortier, ni ciment pour les assembler.
L’étude de cet auteur revient sur l’histoire et l’origine de l’apparition des tazota qui sont toujours mal connues du fait du manque total d’archives historiques et géographiques.
Cependant, ce chercheur, au statut bénévole et indépendant, n’est pas sûr de sa capacité de déplacement vers l’Autriche, au regard des dépenses engendrées (voyage et frais de séjour) qui restent à la charge de chaque participant.
L’écrivain français Jean de La Fontaine disait : « À l’impossible nul n’est tenu. » Elle signifie que personne ne peut être obligé de faire ce qui dépasse ses capacités ou ses moyens.
Envoi M.B