Difaâ : Quand « Oulad Leblad » faisaient la fierté d’El-Jadida

Ils s’appellent Riyahi et Saâssaâ. Deux noms qui résonnent encore dans les mémoires des supporters du Difaâ. Deux joueurs emblématiques, issus des quartiers populaires de la ville, qui ont su incarner, à eux seuls, l’âme et la passion d’un club profondément enraciné dans son terroir. Ces enfants d’El-Jadida, ces « Oulad Leblad », n’avaient pas besoin de longs discours : leur engagement sur le terrain, leur rage de vaincre et leur amour du maillot suffisaient à rallumer la flamme dans les tribunes.C’était hier, et pourtant, cela semble déjà loin. Car ce passé,…

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Azzeddine Amanallah, l’élégance d’un numéro 10 éternel

Tous les supporters du Difaâ ont été séduits, un jour ou l’autre, par la grâce d’Azzeddine Amanallah. Numéro 10 d’exception, il demeure l’un des joyaux les plus étincelants du football marocain et pour beaucoup, le plus brillant de tous.À une époque où les footballeurs marocains ne pouvaient s’exporter avant leurs 28 ans, et où les clubs européens ( avant l’arrêt Bosman) n’alignaient qu’un nombre limité d’étrangers ( 2), s’imposer en Europe relevait de l’exploit. Or, pour Amanallah, le jour de ses 28 ans, il ne s’est pas contenté d’attendre. En…

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Le jour où Baba devint héros national

« BABAAAA… Allaaaah ya BABA… » Ce cri rauque, haletant, presque désespéré, transperça les ondes hertziennes ce soir-là. À ce moment précis du match, le Maroc était toujours mené 1-0 par la Guinée. Les minutes filaient à vive allure, la fin semblait inéluctable, et puis soudain, feu Al Gharbi, légendaire voix des stades à la radio nationale, se mit à répéter inlassablement le nom de Baba.Un nom martelé, scandé comme une incantation. On aurait dit que le commentateur, pris d’une émotion trop forte, vacillait au bord de l’évanouissement. Les Marocains,…

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Mustapha Fatoui, alias Ch’rif : une légende vivante du football national

Le surnom « Ch’rif » était autrefois celui du père de Mustapha Fatoui, commerçant respecté du quartier Derb L’ouaâdoudi Habboul, dans la vieille médina d’El Jadida. Très jeune, Mustapha s’est vu appelé « Oueld Ch’rif » par les habitants de Lqalâa, son quartier natal. Une appellation affectueuse qui finira par lui coller à la peau.À la disparition de son père, Mustapha – aîné de la famille – se tourne vers sa passion : le football. Sur la pelouse du stade municipal d’El Jadida, il commence à faire étalage de son…

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DHJ 1 – SCCM 0 : Une victoire sans éclat pour le Difaâ

Face à une équipe quasiment condamnée à la relégation, démobilisée et n’ayant glané que 4 points en 25 journées, le DHJ a certes remporté les trois points, s’éloignant un peu plus de la zone rouge. Mais dans le jeu, rien n’a vraiment rassuré. À aucun moment, les Jdidis n’ont su imposer leur rythme, dominer les débats ou faire étalage de leur supériorité supposée.Le contenu proposé a été terne, laborieux, sans relief. On aurait difficilement deviné que le duel opposait deux équipes aux trajectoires si différentes. Une victoire certes, mais obtenue…

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RCAZ 4 – DHJ 0 : « دقة تابعة دقة و شكون يحد الباس »

Cette défaite face à la RCAZ est un vrai coup dur, d’autant plus que le DHJ semblait sur une dynamique positive avec Rui Almeida. Mais ce match met en lumière des problèmes bien plus profonds que la simple notion d’accident de parcours.L’instabilité chronique du club, avec des résultats en dents de scie et des allers-retours entre la Botola Pro et la Pro2, montre bien que le DHJ n’a jamais trouvé une base solide pour s’imposer durablement parmi l’élite. Ce qui est inquiétant, c’est que la RCAZ, un club plus jeune…

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DHJ 2 – CODM 1 : une remontada historique qui restera dans les annales du club.

La remontada du DHJ contre le CODM restera gravée dans l’histoire du club et du football marocain. Une victoire arrachée dans les arrêts de jeu, après avoir été menés et frôlé la défaite, c’est un scénario digne des plus grands exploits.On peut parler de miracle, de baraka ou même de la magie du football, mais une chose est sûre : ce genre de moment renforce la ferveur des supporters et marque la mémoire collective. Le CODM, qui avait pourtant fait un bon match, a payé cher son excès de prudence…

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Ce bleu de ( dans) nos stades…

Pourquoi ce choix de la couleur bleue dans la majorité des stades du royaume?Une question de goût où une simple coïncidence qui est là pour rappeler à tout un chacun, le niveau réel des joueurs de notre Botola Pro actuel?Une question qui m’a beaucoup travaillé, avant qu’un ami, travaillant dans cet univers, ne me fasse ces quelques suggestions.« Le bleu est une couleur souvent associée à la royauté, à la sagesse et à la stabilité. Dans un contexte sportif, elle est aussi perçue comme une couleur apaisante et fédératrice. Elle offre…

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le DHJ et ses présidents…

Le Difaâ a effectivement connu de nombreux présidents, chacun ayant marqué l’histoire du club à sa manière. Entre passionnés engagés et gestionnaires avisés, certains ont œuvré avec dévouement pour la pérennité et la progression du club, tandis que d’autres ont laissé des souvenirs plus contrastés.À une époque où le football était avant tout une affaire de passion, les joueurs défendaient le maillot pour l’amour du club et du public. Aujourd’hui, le football s’est professionnalisé, les joueurs en ont fait un métier, et la gestion financière est devenue un enjeu clé.Des…

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JOJO, le passionné du Difaâ par qui le surnom de » M’haibila » est arrivé.

Jojo est un jdidi de confession juive. Tous les jdidis de mon âge le connaissaient. Il était épris de football, et surtout de l’équipe locale, le D H J.Des figures emblématiques comme lui, beaucoup d’autres villes ont eu les leurs. Des supporters inconditionnels dont la passion débordante est devenue une légende locale.Mais la particularité de notre Jojo jdidi, c’est qu’il se mettait toujours derrière les bois, et une fois que le ballon sortait en corner, il courait pour l’attraper et cracher dessus. C’était sa façon à lui de l’exorter pour…

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