Catégorie : Libre Opinion

Je suis Française, expatriée au Maroc depuis bientôt dix ans. Mariée à un jdidi, fille d’une maman juive. Moi, je n’ai pas connu cette époque bénie où les juifs et les musulmans d’El Jadida vivaient côte à côte, dans le respect et l’amitié.Mais mon mari me l’a racontée, souvent, avec des larmes au bord des yeux et une tendresse infinie dans la voix.Il me parle de ces ruelles de l’ancienne médina, où les enfants – peu importe leur religion – jouaient ensemble jusqu’au coucher du soleil. Des femmes qui se…

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Et si je vous disais que la plage que vous avez sous les yeux n’est ni plus ni moins que la plus belle plage au monde ? Certains hausseront les épaules, d’autres esquisseront un sourire incrédule. Et pourtant, je suis des plus sérieux.J’ai eu la chance de voyager un peu partout, de fouler des sables dorés, d’admirer des lagons aux eaux turquoise, de m’émerveiller devant des paysages paradisiaques. Mais aucune de ces cartes postales vivantes n’égale, dans mon cœur, cette plage d’El Jadida.Ici, j’ai connu des centaines, peut-être des milliers…

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. Sur une langue de terre fouettée par l’Atlantique, une ville s’accroche entre mémoire et modernité. El-Jadida, paisible et fière, respire au rythme de l’écume et des souvenirs. Ici, le vent ne souffle pas seulement sur les vagues : il murmure une histoire, celle d’un lieu où le temps semble avoir choisi de s’attarder.La vie coule lentement, rythmée par le ressac et les rires d’enfants qui grandissent les yeux tournés vers l’horizon. L’air y est chargé de sel, de souvenirs d’algues et de sardines séchées au soleil. Une odeur singulière…

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Le parc Med V, ce magnifique espace vert, qui s’étend sur 35.000 m2, recèle diverses essences et de nombreuses espèces d’arbres centenaires, dont entre autres le dragonnier, arbre mythique rare au Maroc, qui peut atteindre 20 m de hauteur.Tout jdidi nostalgique de sa ville natale aime venir s’y promener pour respirer un bol d’ air frais, pour se remémorer ses anciennes ballades entre des plate-bandes bordées d’arbres et de multiples espèces végétales, des allées ombragées, des pergolas enguirlandées de fleurs, et revivre en esprit un passé pas très lointain où…

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Azemmour, cité historique posée au bord de l’Oum Rabiâ, ne manque ni de charme ni de saints. Dans cette ville marocaine, les marabouts jalonnent les ruelles comme autant de repères spirituels. Certains sont célèbres bien au-delà de la région, d’autres plus discrets, presque oubliés. Qui ne connaît pas Moulay Bouchaib Erradad – le fameux « 3attay la3zara » , dont le prénom « Bouchaib » est porté fièrement par une génération entière d’hommes du Doukkala ?Qui n’a jamais entendu parler de Lalla Aïcha Al-Bahria, sainte au flair matrimonial redouté, capable, selon la légende, de…

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Arrivé au Difaâ à une époque charnière du football marocain, alors en pleine transition entre l’amateurisme et le professionnalisme, Ousmane Diouf n’a jamais été un joueur comme les autres. À une époque où les gros transferts et les contrats juteux n’étaient pas encore monnaie courante, le footballeur sénégalais a fait un choix rare : celui du cœur.Loin d’être attiré par les sirènes de l’argent, Diouf a choisi de finir sa carrière à El Jadida, par amour pour le club, pour la ville ensuite et pour ses habitants à la fin.…

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La gendarmerie d’Azemmour a annoncé, ce week-end, avoir déjoué une nouvelle tentative d’immigration clandestine vers l’Europe. Un scénario devenu tristement habituel, impliquant une jeunesse marocaine désabusée, en quête d’un avenir que son pays ne semble plus capable de lui offrir.Ce drame, récurrent, n’est pas qu’une question de sécurité. C’est d’abord un profond cri de détresse sociale. Ces jeunes, prêts à risquer leur vie sur des embarcations de fortune, ne fuient pas seulement le chômage. Ils fuient un système où le népotisme remplace le mérite, où la corruption gangrène les institutions,…

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Par Fouzia JAIDIArtiste plasticienne Le programme culturel du Salon de l’Edition et du Livre tenu à Rabat a abordé le 22 avril 2025 lors de l’un de ses panels la thématique des « Historiens des marges au Maroc ». Cette rencontre dirigée par l’universitaire Jilali El Adnani a vu la participation de deux historiens : Mustapha Jmahri et Ahmed Boumezgou.C’est un sujet absolument passionnant et d’une importance capitale ! Mustapha Jmahri, auteur-éditeur des « Cahiers d’El Jadida », a mis le doigt sur une réalité essentielle de la construction historique…

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Dans la course incessante de nos vies trépidantes, l’adage « le temps s’envole » résonne avec une acuité particulière. Cette métaphore ailée illustre la fugacité des moments qui, telles des hirondelles au crépuscule, semblent disparaître aussi vite qu’ils sont apparus. Chaque seconde s’écoule, irrémédiablement, emportant avec elle les joies et les peines, les succès et les échecs.Nous courons après le temps, tentant vainement de saisir ses ailes invisibles, espérant retenir ce qui, par nature, est insaisissable. Dans nos agendas surchargés, les pages se tournent, les saisons défilent, et nous nous retrouvons souvent…

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