Interdire le « môle » aux Jdidis ? Mon œil !

Ce mardi matin, ils sont là, sourire aux lèvres, l’objectif figé sur des souvenirs. Ces adultes, aujourd’hui posés devant un appareil photo, sont les mêmes adolescents, les mêmes jeunes insouciants qui, des années durant, venaient ici, entre amis et voisins, chercher un peu de fraîcheur et beaucoup de bonheur.
Le « môle », ce bout de quai devenu lieu de pèlerinage, n’est pas qu’un coin de béton face à la mer. C’est un symbole. Interdire à ces hommes de revenir là où ils n’ont connu que joie, rires et complicité, c’est leur voler un pan de leur histoire. C’est, d’une certaine manière, les priver d’un droit fondamental : celui de se souvenir.
Il y a dans ces retrouvailles une beauté rare. Une joie simple, pure, sans artifices. Peu importe où la vie les a menés, rien n’égale ces instants-là. Ce sont ces moments de grâce qui forgent les liens, qui nourrissent l’âme.
Bravo les copains. Vous êtes la preuve vivante que le bonheur se cache souvent dans les choses les plus simples.
Abdellah Hanbali

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