À El Jadida, la mythique Cité portugaise entame un nouveau chapitre de son histoire. Les travaux de consolidation et de stabilisation avancent à un rythme soutenu, amorçant ainsi une phase cruciale en amont de sa restauration complète.
Longtemps attendue par les jdidis, les commerçants du périmètre et les visiteurs, cette intervention marque la fin d’une longue période d’immobilisme. Depuis la fermeture du site, les activités économiques alentour ont tourné au ralenti, plongeant plusieurs acteurs dans une forme de chômage technique.
Mais au-delà des désagréments, c’est un signal fort qui est envoyé : celui d’un Maroc qui bouge, qui investit dans son patrimoine et regarde résolument vers l’avenir. Le temps de la léthargie, de l’opacité et des pratiques douteuses semble enfin révolu.
Financées par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, département de la Culture, ces opérations préliminaires témoignent d’une volonté affirmée de valoriser l’héritage architectural régional. Une entreprise spécialisée dans la sauvegarde des monuments historiques a été mandatée pour mener à bien cette mission délicate, prélude au vaste chantier de restauration prévu dans les mois à venir.
Ce projet s’inscrit dans une dynamique nationale de réhabilitation du patrimoine, avec l’ambition de redonner à la Cité portugaise tout son éclat d’antan, et d’en faire à nouveau un pôle touristique, historique et culturel incontournable du littoral marocain.
Abdellah Hanbali

