Hier, ( mercredi) au souk d’Al Aounate, les prix des abats ont littéralement flambé.
Les abats de mouton qui se vendaient autrefois à 300 dirhams se négociaient hier entre 600 et 650 dirhams. Et ceux de veau, autrefois à 2 300 dirhams, il fallait désormais débourser pas moins de 4 000 dirhams.
Ironie du sort : ces morceaux que l’on transforme en nourriture pour chiens et chats sous d’autres latitudes sont ici érigés en mets de choix.
Le foie, par exemple, vendu à 250 dirhams le kilo, n’est au fond qu’un filtre chargé de toutes les impuretés que le corps élimine.
Et que dire du sac de tripes ? Rien d’autre, finalement, qu’un sac de m…
Pire, celles et ceux qui se bousculaient pour s’en procurer, ne sont autres, que celles et ceux qui se plaignaient de la cherté du mouton l’année dernière .
Et pour des parties de mouton sans qualité, ni grande valeur nutritive ils viennent de débourser , pas loin, du prix d’un mouton,voire plus.
Abdellah Hanbali
Souk d’Al Aounate, les prix des abats flambent
