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Si Charles Darwin était encore de ce monde et qu’il décidait, par un bel après-midi d’été, de faire un plongeon sur l’une des plages d’El-Jadida ou de sa région, nul doute qu’il en ressortirait plus bouleversé que rafraîchi.
À la vue du désordre ambiant, des restes de pastèques jetés sur le sable chaud, des bouteilles en plastique abandonnées à même le rivage, et des sacs de plastique volants,emportés par le vent marin, le père de la théorie de l’évolution réviserait sans doute ses écrits.
Devant un tel spectacle, Darwin aurait peut-être conclu que l’homme ne descend finalement pas du singe… mais que certains énergumènes sont en réalité une régression de l’espèce.
Comment expliquer autrement ce manque flagrant de civisme, cette indifférence totale à l’environnement, et ce mépris du bien commun ?
Les plages, autrefois joyaux naturels, deviennent peu à peu des décharges à ciel ouvert, victimes d’un laisser-aller généralisé et d’une absence criante de sensibilisation. Une image bien triste d’un été qui, au lieu de célébrer la nature, semble la piétiner.
Il est grand temps de réagir. Pour que nos plages retrouvent leur beauté, pour que nos enfants puissent y jouer sans marcher sur un tesson de verre ou un sac plastique, et pour qu’un jour, Darwin, s’il revenait, puisse se dire que l’homme, parfois, sait aussi évoluer dans le bon sens.
إن الله لا يغير ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم..
Abdellah Hanbali