Arrivé au Difaâ à une époque charnière du football marocain, alors en pleine transition entre l’amateurisme et le professionnalisme, Ousmane Diouf n’a jamais été un joueur comme les autres. À une époque où les gros transferts et les contrats juteux n’étaient pas encore monnaie courante, le footballeur sénégalais a fait un choix rare : celui du cœur.
Loin d’être attiré par les sirènes de l’argent, Diouf a choisi de finir sa carrière à El Jadida, par amour pour le club, pour la ville ensuite et pour ses habitants à la fin. Rapidement, il s’est fondu dans le tissu social jdidi, tissant des liens sincères avec la population. Une intégration si réussie qu’il a décidé de poser définitivement ses valises sur la côte atlantique.
Mais au-delà de l’homme attachant, connu pour sa franchise, son rire communicatif et son ouverture d’esprit, Ousmane Diouf reste surtout l’un des piliers de l’histoire du Difaâ. Stratège hors pair, technicien redoutable, il a marqué une époque glorieuse où le club se hissait parmi les prétendants les plus sérieux aux sommets du football national.
Aujourd’hui encore, son nom évoque des souvenirs impérissables, faits de gestes techniques, de victoires inoubliables et d’une passion pure pour le ballon rond. Les Jdidis, reconnaissants, ne l’ont jamais oublié.
Ousmane Diouf, tu fais partie de la légende. Et ici, à El Jadida, on t’adore.
Abdellah Hanbali