Jojo est un jdidi de confession juive. Tous les jdidis de mon âge le connaissaient. Il était épris de football, et surtout de l’équipe locale, le D H J.
Des figures emblématiques comme lui, beaucoup d’autres villes ont eu les leurs. Des supporters inconditionnels dont la passion débordante est devenue une légende locale.
Mais la particularité de notre Jojo jdidi, c’est qu’il se mettait toujours derrière les bois, et une fois que le ballon sortait en corner, il courait pour l’attraper et cracher dessus. C’était sa façon à lui de l’exorter pour su’il trouve le chemin des filets de l’équipe adverse.
C’est ce geste, ajouté à cette ferveur et cet enthousiasme qu’il éprouvait en faveur du Difaâ, qui lui ont valu le surnom de » M’hibila » , le petit fou du DHJ.
L’ amour qu’éprouvait JOJO pour le Difaâ, ajouté à ses rituels pleins de ferveur, montrent à quel point le football peut créer des personnages attachants et marquer les mémoires collectives d’une ville. Ce surnom de « M’haibila » traduit bien cette folie douce et l’énergie que ce passionné mettait dans son soutien à l’équipe locale.
JOJO, le passionné du Difaâ par qui le surnom de » M’haibila » est arrivé.
