Avant même que la campagne électorale ne démarre réellement, certains semblent avoir déjà “vendu le match”. Car cette fois, il ne s’agit plus seulement de vanter les “mérites”, pour le moins douteux, de quelques barons politiques, mais d’aller jusqu’à glorifier leur progéniture, qui aiguise a son tour ses armes pour être fin prête le jour » J ».
Comme si El-Jadida était un héritage familial que l’on transmet à ses enfants, au même titre qu’un bien privé.
Comme si la ville n’était peuplée que de brebis dociles, faciles à manipuler au gré des ambitions et des calculs.
Et comme si la leçon des décennies précédentes n’avait jamais été apprise, on semble prêts à reprendre les mêmes et recommencer.
C’est à croire qu’il n’existe ici aucune relève, pas la moindre génération d’intellectuels intègres, capables de prendre le taureau par les cornes et de tracer une voie nouvelle.
Mais que peuvent ces voix intègres face à des billets qui circulent à gauche et à droite, achetant silence, loyauté ou illusion ?
Et que peuvent ces intellectuels integres, quand la classe moyenne, continue a ne pas se deplacer aux urnes pour voter?
Le tableau qui se dessine, si l’on n’y prend garde, n’augure rien de bon : une reproduction presque héréditaire du pouvoir, entretenue par des comportements de futurs candidats, et de leurs enfants, qui témoignent moins d’un sens du service public que d’une soif de continuité clanique.
El-Jadida mérite mieux. Beaucoup mieux…
Abdellah Hanbali
El9
Avant même que la campagne électorale ne démarre réellement, certains semblent avoir déjà “vendu le match”. Car cette fois, il ne s’agit plus seulement de vanter les “mérites”, pour le moins douteux, de quelques barons politiques, mais d’aller jusqu’à glorifier leur progéniture, qui aiguise a son tour ses armes pour être fin prête le joyr » J ».
Comme si El-Jadida était un héritage familial que l’on transmet à ses enfants, au même titre qu’un bien privé.
Comme si la ville n’était peuplée que de brebis dociles, faciles à manipuler au gré des ambitions et des calculs.
Et comme si la leçon des décennies précédentes n’avait jamais été apprise, on semble prêts à reprendre les mêmes et recommencer.
C’est à croire qu’il n’existe ici aucune relève, pas la moindre génération d’intellectuels intègres, capables de prendre le taureau par les cornes et de tracer une voie nouvelle.
Mais que peuvent ces voix intègres face à des billets qui circulent à gauche et à droite, achetant silence, loyauté ou illusion ?
Et que peuvent ces intellectuels integres, quand la classe moyenne, continue a ne pas se deplacer aux urnes pour voter?
Le tableau qui se dessine, si l’on n’y prend garde, n’augure rien de bon : une reproduction presque héréditaire du pouvoir, entretenue par des comportements de futurs candidats, et de leurs enfants, qui témoignent moins d’un sens du service public que d’une soif de continuité clanique.
El-Jadida mérite mieux. Beaucoup mieux…
Abdellah Hanbali
