Je voulais rendre hommage à ma ville natale en frimant devant mes amis-es que j’ai invités pour le week-end… Sur une note personnelle, cette ville tant chérie par ses habitants de souche et d’adoption et c’est l’endroit qui a abrité mes toutes premières années et qui m’a ainsi instillé nombre des aspects moraux et des valeurs que je chéris : l’honnêteté, l’authenticité et la croyance que l’on devrait traiter tous les gens avec dignité et respect, peu importe leur origine ou leur situation dans la vie.
En été, la ville d’El Jadida, anciennement Mazagan, est une étape incontournable pour les touristes en quête de soleil et de sites naturels préservés. Mais bien peu d’entre eux se déplacent pour découvrir le riche patrimoine de cette ville à l’histoire si particulière. Une histoire qui s’est écrite en arabe, en portugais et en français et dont une antique citerne reste le témoin le plus extraordinaire… Mais, il y a toujours un ‘’Mais et un Mets’’ – sorte d’appât intellectuel – à mon Grand étonnement, la fameuse Citerne Portugaise est fermée pour travaux et restauration depuis 2020.
Parfait pour découvrir tous les recoins de cette ville pleine de charme, ses détails architecturaux et aussi profiter de l’ambiance qui règne ici. Et parmi ces monuments ‘’ Falora ‘’… Au premier abord, il peut sembler étonnant de s’intéresser à cet édifice visible de loin et cela depuis 1916.
Mais, on se pose toujours la question : Pourquoi ne pas mettre cet édifice ‘’ LE PHARE SIDI BOUAFI ’’ dans un parcours touristique dédié à l’histoire… Et croyez-nous que ça peut rapporter gros !
IL SUFFIT JUSTE D’Y PENSER… Injuste-un juste..
Et juste pour compléter le récit du Phare de Sidi Bouafi pour une visite mi-guidée, mi-virtuelle… afin d’avoir une idée… Plein phare sur ces édifices qui jalonnent le littoral depuis la fin du XVIIIe siècle.
Lorsque l’on dépasse les lumières d’Azzemour la nuit en venant de Casa l’on aperçoit la plaine des Doukkalas ou s’étend peu à peu El Jadida. La ville est balayée par le rai de lumière du phare.
C’est la lumière du phare d’El Jadida qui figure sur toutes les cartes marines sous le nom de Sidi Bouafi. Au dire des navigateurs, en quittant l’archipel des Açores vers les côtes atlantiques marocaines ou d’Europe méridionale, trois points de repères guident tout navigateur vers le bon port : le phare du Cap Saint Vincent au Portugal, celui de Trafalgar en Espagne et, enfin, le phare de Sidi Bouafi au Maroc. Ces trois phares formant un triangle permettant aux bateaux de se positionner, de corriger la dérive et, partant, de s’assurer du bon cap et de la bonne direction. Situé à la pointe sud du triangle, le phare de Sidi Bouafi, qui a été construit de 1914 à 1916 sur le site le plus élevé du Cap d’El Jadida à une hauteur au-dessus du niveau moyen de la mer, de 67,20 mètres. La hauteur de la tour est de 46 mètres et sa portée, par temps moyen, est de 30 miles marins, avec une puissance d’éclairage équivalente à 250.000 bougies. Le tombeau de Sidi Bouafi, d’où le nom du phare en question…
Malgré l’évolution des technologies : radiophares, radars, GPS…, les phares restent les éclaireurs de nos côtes et le dernier recours des marins lorsque leurs appareils sophistiqués connaissent des défaillances.
La première fois, que j’ai vu le Phare, je me suis demandé son histoire, comment il est là ? Un peu loin de la mer, mais aussi la possibilité d’y accéder…
Une ville comme El Jadida (qui n’est pas si nouvelle que ça), doit faire l’objet d’une restructuration architecturale, pour imposer son visage touristique : monuments oubliés et négligés, infrastructures inexistantes…
Qu’est-ce que l’agence de promotion du tourisme?? Les investisseurs locaux ? Pourquoi il n’ y a pas de projets touristiques : hôtels, auberges, maisons d’hôtes, riads, … DIGNES?
Une ville dans laquelle il y a plus de cafés que de bibliothèques, de cinéma, de théâtre, pas de parc de jeux, pas …pas… pas.. Et puis, pas à pas je suis rentrée chez moi bredouille avec une amertume à la gorge.
Franchement,… aucun ne se soucie du devenir de la ville de Jdida.
A bientôt… comme disait un cousin Mazaganais mordu du patrimoine… JDIDA ZTOROTOT.
UN WEEK-END À EL JADIDA…
