Il n’est plus question de se répéter à étaler sur la place publique nos maux, nos malheurs, nos scandales, nos incivilités, notre irrespect des lois, nos injustices, nos misères, notre perte du sens des responsabilités, notre foi hypocrite, nos mensonges habilement fabriqués, notre indifférence à l’égard des dépassements de nos responsables, la chute vertigineuse du niveau de nos établissements scolaires et universitaires, aussi bien publics que privés, de la corruption devenue monnaie courante, du délabrement des biens publics, nationaux et régionaux, de la mauvaise gestion des communes, investies par des novices et d’illettrés cupides et incompétents, du manque de contrôle de la chose publique, de l’absence de sentences et de punitions des fauteurs et de ceux qui détournent l’argent public…etc..etc..etc.
Ce malheureux diagnostic très succinct, je le mets en partie sur le dos de ce qu’on appelle des partis politiques qui se sont laissé squattés par des intrus ayant pour mission de réduire leur influence sur le public et d’en finir avec leur aura d’antan et de leur crédibilité. Et ils y ont réussi. Et c’est le peuple qui trinque aujourd’hui et voilà le résultat si décevant.
L’Etat a tué les partis politiques et a mis à la place des boutiques électorales qui monnayent les sièges, les régions et les communes. Un jeu diabolique, machiavélique, qui a conduit le pays à l’état piteux où il est.
La solution? Il n’y en a pas 36.Il faut rétablir la vraie démocratie. Mais il faut surtout rétablir aussi une vraie justice, applicable à tous, sans exceptions, afin de reconquérir la confiance du peuple.
Par: El Assad Abdelkrim