Un exemple à suivre…

En ce samedi 11 octobre, sur une autoroute de Floride, une jeune conductrice ( jdidie d’origine) a frôlé la catastrophe. Alors qu’elle roulait à 120 km/h, une crevaison soudaine aurait pu tourner au drame. Par chance, elle a réussi à maîtriser son véhicule et à s’arrêter sur le bas-côté. Mais il lui restait encore à changer le pneu pour pouvoir rentrer chez elle.

C’est alors qu’un policier, passant par là, s’est arrêté. Pas pour verbaliser, pas pour sermonner, mais simplement pour aider. Après s’être assuré que tout allait bien, il a enfilé ses gants, s’est agenouillé sur l’asphalte et a entrepris lui-même de remplacer le pneu crevé. Geste simple, mais profondément humain, qui rappelle ce que devrait être avant tout la mission d’un policier : servir avant de sévir.

La scène, banale dans certains pays, fait réfléchir sous d’autres latitudes. Combien de policiers, chez nous, prendraient la peine d’aider une femme en détresse sur le bord d’une route, une personne âgée ou un simple citoyen incapable d’effectuer une telle tâche ?

Chez nous, il arrive souvent que l’uniforme inspire la crainte plutôt que la confiance. Qu’un conducteur en difficulté redoute davantage une amende qu’il n’espère une aide. Encore heureux si, dans une situation similaire, il ne se voit pas dresser un procès-verbal pour “entrave à la circulation”.

Ce policier américain n’a pas seulement changé un pneu : il a rappelé, par son geste, ce que signifie véritablement protéger et servir. Une leçon d’humanité et de civisme dont beaucoup de nos agents gagneraient à s’inspirer.

Abdellah Hanbali

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