Par François DREUX (France)
Tout à commencer par la lecture et le livre.
Je suis Français, âgé de 36 ans et je n’ai en fait pas d’attaches avec le Maroc ou El Jadida en particulier. Mais l’histoire de ce pays m’intéresse beaucoup et c’est en découvrant El-Jadida que j’ai trouvé dans le même temps la riche bibliographie de l’écrivain marocain Mustapha Jmahri.
J’ai donc pris connaissance de l’existence de la série Les cahiers d’El Jadida en m’intéressant à l’histoire, riche et multiséculaire, de cette ville côtière du Maroc. J’ai ainsi appris notamment sur Internet que Mustapha Jmahri est un historien connu et reconnu ayant travaillé activement sur l’histoire de sa ville et qui a publié plusieurs ouvrages. En 2012, il a sorti une autobiographie intitulée « À l’ombre d’El Jadida » puis, en 2016, des nouvelles mazaganaises sous le titre « Figues et châtiment » aux éditions L’Harmattan. C’est d’ailleurs à propos de ces deux livres que je l’ai contacté.
En tant que président de l’association Bureau International des Minuscules (BIM), basée à Châteaudun, en France, j’anime à intervalle régulier un atelier amateur de lecture à voix haute, gratuit et ouvert à tous, pour faire découvrir des livres, des auteurs et des sujets à chaque fois différents. En plus du plaisir de la lecture en tant que telle, il est important pour nous d’être ouverts à de nouveaux horizons, de rechercher des lectures originales, inédites.
C’est ainsi que mercredi 19 mars 2025 nous avions lu quelques textes de Mustapha Jmahri à notre public dans ces ateliers. Il s’agit d’un public de tout horizon, de tout âge, sans distinction. Nous faisons cependant en sorte d’encourager spécifiquement les jeunes à lire ou à écrire leurs propres histoires, à s’intéresser à la littérature.
Ce fut, pour moi, un plaisir de prêter ma voix pour faire connaître un peu la cité d’El Jadida à Châteaudun à travers le récit de vie de Mustapha Jmahri et de sa ville. Je précise bien qu’il n’y a ici aucun aspect lucratif car nous sommes entre lecteurs et amateurs de littérature dans un cadre exclusivement bénévole. C’est la raison pour laquelle, faute de financement pour acheter tous les livres que nous souhaitons faire découvrir, nous proposons d’en lire seulement des extraits. Cela peut ensuite donner au public, aux auditeurs, des envies d’aller plus loin par eux-mêmes.
Comme quoi l’histoire d’un terroir est aussi l’histoire de tout le Monde.
Comment j’ai découvert El Jadida à travers les Cahiers d’El Jadida
