Coachs du DHJ: savoir faire confiance aux talents loczux

C’est une gestion pour le moins contestable du DHJ, où l’on privilégie des recrutements coûteux de techniciens étrangers sans résultats probants, au détriment d’anciens joueurs formés au club et dotés de diplômes leur permettant d’entraîner au plus haut niveau.
La question de la gestion financière et sportive du club est cruciale. Pourquoi investir massivement dans des entraîneurs aux parcours mitigés, alors que des talents locaux existent et pourraient apporter une véritable identité au DHJ ? D’autres clubs marocains, comme le Wydad, le Raja ou le MAS, ont su valoriser leurs anciennes gloires en leur confiant des responsabilités techniques. Pourquoi le DHJ persiste-t-il à les ignorer ?

L’argument financier est également frappant. Dépenser des centaines de millions pour un staff technique sans résultats, tout en prétendant manquer de moyens pour renforcer l’effectif, relève d’une incohérence inquiétante. Un entraîneur local, connaissant l’ADN du club, serait une solution plus économique et potentiellement plus efficace.

Le cas d’Abderrazak Belarabi est emblématique. Il incarne l’histoire du DHJ, a tout donné pour le club et mérite une reconnaissance à la hauteur de son engagement. Pourquoi ne pas lui offrir une opportunité, ne serait-ce qu’à titre d’essai ?

En cherchant à ce que un Belarabi, Bihi, Dalal, Boukri…puissent avoir leurs chances, nous appelons par la même occasion à une gestion plus rationnelle des finances et à une meilleure intégration des talents locaux qui est plus que légitime.
Il est temps que les dirigeants du DHJ revoient leur stratégie avant que le club ne sombre davantage.

Abdellah Hanbali

Related posts

Leave a Comment