DHJ et ses anciens joueurs détenteurs du diplôme A…


Si on a choisi de soulever ce point très pertinent sur la formation et l’expérience des anciens joueurs du DHJ devenus entraîneurs, c’est pour démontrer qu’avoir le diplôme A et bien qu’elle soit une belle étape, elle n’est qu’un début. L’expérience de terrain reste essentielle pour forger un bon technicien.
Le cas des entraîneurs issus du WAC et du Raja illustre bien cette réalité : ils ont souvent commencé dans des clubs amateurs ou des catégories de jeunes avant d’accéder à des postes plus prestigieux.
En ce sens, des exemples existent aussi à El-Jadida, cas de Bahloul ( Assa Zag et aujourd’hui Nador) et Fadli ( Sidi Bennour, ASS) qui montrent la bonne voie à suivre, en acceptant des défis ailleurs pour grandir et revenir plus forts.
Le DHJ, en voulant privilégier ses anciens joueurs, doit donc s’assurer qu’ils ont l’expérience et la maturité nécessaires pour répondre aux attentes du club. Car donner un poste à un technicien juste parce qu’il est un « enfant du club », sans qu’il ait roulé sa bosse et prouvé sa valeur sur le terrain, peut être une erreur stratégique.
Détenir un diplôme A ne doit pas être une fin en soi. En réalité, ce n’est là, que le début d’un long parcours dont la finalité est de s’aguerrir et de progresser quitte à travailler dans les divisions inférieures.

Être coach est loin d’être un métier de tout repos. Et ce n’est qu’en travaillant et en s’améliorant sans arrêt, que nous pourrons voir un jour des clubs prestigieux du royaume comme le WAC, RCA, FAR…faire appel à des techniciens nationaux.
Photo de G à D: Belarabi, Keddioui, Bihi, Zerouali, Chiadmi, Aissa, Dalal, Fadli, Hanbali, Ait Jork.

Par: Abdellah Hanbali

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