Autrefois une station balnéaire emblématique du Maroc, elle souffre aujourd’hui d’un abandon inexplicable, surtout compte tenu des ressources financières de la commune grâce aux revenus générés par la zone industrielle de Jorf Lasfar.
Ce décalage entre la façade touristique et la réalité vécue par les habitants est malheureusement la triste realité. Derrière l’image de carte postale, on retrouve des infrastructures insuffisantes, un urbanisme anarchique et un manque d’entretien flagrant.
La question qui se pose est : où va l’argent des taxes perçues ? Pourquoi l’aménagement de base- routes goudronnées, Thêatre en ruine, Fontaine en panne, éclairage, espaces verts, gestion des déchets – n’est-il pas une priorité ?
Est-ce un manque de volonté politique, de compétence, ou tout simplement un laisser-aller généralisé ?
Sidi Bouzid, est-il laissé à l’abandon au profit d’autres intérêts ?
Abdellah Hanbali