l’occupation illégale de l’espace public soulève un problème majeur d’urbanisme et de civisme. C’est un phénomène qui touche notre ville transformant trottoirs et espaces réservés aux piétons en zones de stationnement sauvage, d’étalages anarchiques et d’ateliers improvisés.
Effectivement, des lois existent pour réguler ces pratiques, mais leur application est souvent défaillante en raison d’un manque de volonté politique, de contrôle ou parfois même de complaisance.
À El Jadida, le problème n’est pas tant l’absence de réglementation que l’absence de son respect et de sa mise en œuvre stricte.
Des campagnes de sensibilisation et de répression ont prouvé leur efficacité ailleurs, et il serait tout à fait envisageable d’en initier une à El Jadida, avec un réel engagement des autorités locales et des forces de l’ordre. Mais cela nécessite une volonté politique forte et une coopération entre la commune urbaine, la police et les citoyens eux-mêmes.
Un urbanisme bien pensé, accompagné de sanctions dissuasives et d’alternatives viables pour les commerçants et artisans concernés, pourrait permettre de redonner aux piétons leur droit fondamental de circuler en toute sécurité.
Abdellah Hanbali
