Quelles réelles perspectives devant le Difaâ?


La situation du DHJ est des plus préoccupantes, avec des défis sur plusieurs fronts. Tout d’abord à cause d’une tresorerie vide qui affecte directement la motivation des joueurs et la performance globale de l’équipe, tout en affectant la capacité du club à recruter des talents ou à garder ses meilleurs éléments.
Le comité donne l’impression d’être à court d’idées quant à attirer des investisseurs privés ou des sponsors solides pour stabiliser les finances, tout en réduisant les charges. Ouvrir grand la porte pour l’adhésion des supporters au club, aiderai dans ce sens, tout en renforçant le lien entre le public et le club.
Mais au-delà delà des finances, l’effectif moyen du DHJ et sa fragile défense exposent le club à de mauvais résultats et par ricochet, augmentent le risque de le voir plonger dans la lutte pour le maintien.

C’est pour ces raisons que le comité dirigeant et en dépit de cette crise précité, doit trouver une quelconque solution lui permettant de renforcer l’effectif avec des joueurs expérimentés, même à court terme, pour stabiliser la défense.
En attendant ( Godot?), Zakaria Abboub, doit travailler avec ses poulains sur un système de jeu cohérent avec comme principal objectif, une vision claire et adaptée au contexte du club.

Ces efforts ont pour autre objectif, de mettre un terme à la déception montante des supporters et à mettre un terme à la création d’un climat de pression négative. Persister dans une gestion inadéquate ne fait qu’aggraver les difficultés du club. Quand on y ajoute un manque de vision claire et un manque d’organisation exemplaire, cela freine toute amélioration possible. Le hic, c’est qu’un comité dirigeant et pour parvenir a relever ce challenge, doit compter sur des profils compétents et visionnaires. Des profils qui puissent établir une stratégie claire à court, moyen et long terme, avec des objectifs réalistes.
À court terme, l’objectif principal devrait être le maintien en championnat et la stabilisation financière.
À moyen terme, le club pourrait investir dans la formation et une meilleure gestion sportive.
À long terme, un modèle économique durable, basé sur la formation des jeunes et un management moderne, pourrait repositionner le DHJ comme un acteur majeur du football marocain.
La situation est critique, mais avec une mobilisation collective et une vision claire, le DHJ peut retrouver sa gloire d’antan.
C’est tout le mal qu’on souhaite à notre Difaâ bien aimé.
El Jadida Scoop

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