Et pourtant, chaque année, une pépinière de jeunes talents voyait le jour. Ils venaient de la plage, de Nour Al Kamar, de Derb Ghallef, de Bouchrit, d’Al Qalaâ, de Derb Al Berkaoui ou encore de Derb Ben Driss… Des noms de quartiers qui résonnaient comme autant de viviers inépuisables. Ces jeunes ne demandaient qu’un minimum d’encadrement – aussi rudimentaire soit-il pour laisser éclater un talent brut, souvent impressionnant.
Aujourd’hui, le paysage a bien changé. Les terrains vagues ont presque tous disparu, engloutis par le béton et les projets immobiliers. Quant aux rares terrains de proximité, ils sont bien en-deçà des attentes, souvent mal situés, mal entretenus, ou tout simplement inutilisables. Il faut dire que la mafia de l’immobilier est passée par là, balayant au passage les derniers bastions d’un football populaire, libre, et spontané.
Debout de G à D: Sbagna, Bihi, Ch’rif, Baba, Abderrahim, Dezzaz
Accroupis de G à D: Ouazir, Benbiyi , Chicha, Yaghcha, Krimou
Par: Abdellah Hanbali