C’est malheureusement un problème récurrent dans le football marocain, notamment en Botola Pro 1 et 2. Beaucoup de clubs dits « professionnels » souffrent d’une gestion financière chaotique, avec des dettes accumulées, des salaires impayés et un manque de transparence dans la gestion des fonds.
Le cas de la Youssoufia de Berrechid illustre bien le manque de rigueur dans l’administration de certains clubs. Comment un club peut-il se retrouver à devoir une somme aussi dérisoire (190 000 dirhams) à un hôtel sans pouvoir la payer ?
Plusieurs fois, le comité du club avait promis de régler sa note, sans tenir sa promesse. Mais ce dimanche, le patron de l’ hôtel ( hôtel Jawhara pour ne pas le nommer) avait exigé la totalité de la somme, avant que l’équipe ne quitte la place
Mais au-delà delà de cette triste affaire, cela soulève surtout, des questions sur la gestion des finances et les priorités budgétaires de ces structures.
L’audit des finances des clubs marocains serait en effet une solution salutaire. Si le football marocain aspire à un niveau professionnel digne de ce nom, surtout en prévision du Mondial 2030, il est impératif d’assainir la gestion des clubs, d’imposer des contrôles stricts et d’encadrer les dirigeants pour éviter ces situations qui ternissent l’image du football national.
Le problème est systémique : tant que les clubs dépendront largement de l’argent public ou des subventions communales sans une obligation de rendre des comptes, ces dérives continueront.
El Jadida Scoop

