Le Hasard a permis, à El Jadida, de jouxter le nom de deux éminentes personnalités contemporaines de l’époque de fin du 19ème siècle et début du 20ème : il s’agit de Jean-Baptiste CHARCOT ( 1867-1936) qui a délaissé le métier de son père en tant que médecin pour réaliser ses rêves en tant qu’océanographe et explorateur des océans et des zones polaires et Ahmed CHAWQI prince des poètes (1868-1932) qui a délaissé ses études de droit pour se consacrer à l’expression artistique et se démarquer par sa poésie.
Les noms de ces deux illustres personnes ont été empruntés par la ville d’El Jadida. En effet, l’école de la mission française porte le nom de CHARCOT et se trouve située sur l’avenue portant le nom de CHAWQI.
Malheureusement et sans respect de leur mémoire, Chawqi s’est vu être agressé par Charcot !!
L’avenue Ahmed Chawqi vit quotidiennement un congestionnement dû au stationnement en 2ième et même en 3ième position, obstruant par lâ, la voie publique marocaine.
L’administration de l’école de la France est insoucieuse de ce qu’elle cause, comme préjudice, à l’extérieur de ses murailles, et plus grave encore, les services de la police chargés de la circulation ne déploient aucun effort pour rétablir l’ordre dans cette voie, et libérer Chawqi des invasions de Charcot.
Est-ce par crainte de déranger certains hauts responsables dont les enfants fréquentent la fameuse école ?
Pourtant, leur pouvoir et leurs interventions s’avèrent très efficaces dans d’autres zones de la ville où les PV pleuvent sans merci, sur automobilistes et motocyclistes ! Mais peut être qu’il ne s’agit là que de citoyens de 2ième catégorie?
Par : Ahmed Azizi
Non, ce n’est pas le lycée Charcot qui obstrue la voie publique mais les automobilistes-parents d’élèves ou autres …- qui viennent récupérer leurs marmots !
Aussi , Il ne faut tout de même pas inverser les responsabilités car le lycée Charcot n’a pas vocation à faire le travail des services de police mais à Instruire et éduquer les élèves qu’on lui confie !