Toute notre compassion à Khatiba Moundib…

La perte du conjoint est certes l’expérience la plus dévastatrice qu’une femme puisse connaître, surtout lorsqu’il s’agit d’un partenaire de vie avec qui on a passé les plus belles années de son existence.

Khatiba Moundib, Présidente de l’Association des écrivaines marocaine, section d’El-Jadida, vient de vivre cette expérience très douloureuse au cours du mois de Ramadan.

Endeuillée par la perte de son compagnon de route, et attristée de n’avoir pas pu lui rendre un dernier hommage et lui faire des adieux à la hauteur de l’estime et du respect qu’elle lui portait, en raison des mesures drastiques qui réglementent les enterrements et les obsèques en ces temps de confinement, elle a dû faire face à un autre malheur, celui du cambriolage de son domicile, quelques jours à peine après cet adieu insoutenable.

Profitant de son absence lors de l’hospitalisation de son mari, les cambrioleurs ont réussi à s’introduire à son domicile et dérobé ainsi une valeur de plus de 200.000,00 DH, en bijoux, sans compter tous les objets de valeurs qu’ils ont volés.

Les autorités sécuritaires ont été alertées et les procédures de recherches des suspects semblent vaines et aucune piste ne semble prometteuse.

Certes, Si la perte du conjoint de Khatiba est la volonté d’Allah, il n’en demeure pas moins que le cambriolage est l’œuvre de criminels, sans scrupules, qui ont profité des circonstances difficiles de cette famille pour commettre leur forfait, et devraient payer pour leur délit.

Nos agents de la Sécurité Nationale devraient doubler d’effort afin de rendre juste à cette grande dame qui représente l’une des pionniers de la scène culturelle jdidie, et qui mérite aussi bien le soutien des autorités, que la compassion de ses amis et admirateurs.

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