En dépit des trois dernières victoires remportées par le DHJ sur des équipes qui luttent pour leur maintien en Botola Pro (IR Tanger, OC Khouribga et le MC Oujda) on a toujours pointé du doigt la faiblesse pour ne pas dire la fragilité de notre ligne défensive et l’écart qui existe entre elle et celle médiane.
Ce soir contre la RSB et sans que cette équipe de l’Oriental soit une quelconque foudre de guerre cette année, le fait est que le DHJ a peiné et montré ses limites. Et comme l’écart entre les équipes du peloton de tête et celle du bas du tableau est mince, une autre défaite contre le Raja (prochain match) et/ou Touarga, propulsera le Difaâ en queue du classement, comme l’ont propulsées ses trois dernières victoires à la 5ème place, à l’orée de la 13 ème journée.
Somme toute, beaucoup de travail attend Lassâd Chabbi qui aura du pain sur la planche lors des prochains matchs. Certes, le DHJ possède un effectif qui est en mesure de lui éviter la relégation cette saison, mais rêver à autre chose, relèverait de l’utopie.
Autre chose, on ne peut conclure sans parler de la politique incompréhensible qui est suivie par l’actuel bureau dirigeant, qui persiste à n’engager que des entraineurs à 25 millions/mois et plus, tout en avouant être incapable d’engager deux ou trois joueurs de qualité.
Comment est-ce possible de continuer à débourser plus de 500 millions de centimes/an, répartis entre les membres du staff technique (entraineur, entraineur-adjoint et le directeur technique, Aziz Bouderbala), tout en continuant à engager des joueurs de second et troisième rang, par manque, soi-disant, d’un budget conséquent ?
L’avenir du DHJ est maintenant et pas demain. Dans le football professionnel, un jeune lancé dans le bain et parvenant à percer et à attirer l’attention, se verra proposer des offres alléchantes et n’hésitera pas à aller jouer sous d’autres cieux…plus fortunés.
Toujours est-il, qu’une nouvelle année, pareille aux autres, sans véritable enjeu sera vécue par le Difaâ et ses milliers de supporters, finiront, encore une fois, à ravaler leur amertume et à espérer un changement qui tarde à pointer son nez et à rendre au Difaâ l’Aura qui était sienne naguère.
