Écrire c’est un art et ceux qui écrivent sont des artistes. Sauf que parmi ces hommes de lettres, on trouve ceux qui s’expriment intelligemment et avec des idées, et d’autres qui ne font que coller les lettres de l’alphabet les unes aux autres et en avant toute sans aucun respect à la grammaire, ni à la conjugaison, ni à la concordance des temps, ni aux accords aux sujets, ni à la ponctuation.
Ce genre de bricoleurs est bien fort lorsqu’il s’agit de dénigrer, de critiquer voire même insulter sans s’en rendre compte de la gravité des mots, comme on dit : ils mélangent les torchons et les serviettes. Du côté des vrais artistes et hommes ou femmes de lettres, ces messieurs savent guetter les sujets et analyser les circonstances pour qu’en fin, sortir avec des textes positifs et intéressants et là, je citerai M. Abdellah Hanbali, qui, malgré l’abondance de sujets en actualité à la ville d’El Jadida dont le principal est celui de la situation du DHJ, il a préféré soustraire des bouches de petites risettes chez quelques-uns et de grands sourires chez d’autres par son anecdote écrite en arabe sur le vendeur des journaux bégayeur. M. Abdellah Hanbali pouvait trouver un autre commerçant que celui du vendeur de journaux, mais si on approfondit les recherches, on peut déduire, que les journaux ont un lien très étroit avec le journalisme, chose noble que plusieurs se permettent de brandir des cartes au cou qui n’ont aucune crédibilité vis-à-vis de ce métier et c’est de celles et ceux-là que je parle lorsque je dis ceux qui excellent dans le collage des lettres.
Il est conseillé à un grand nombre de correspondants de revenir à leurs raisons et éviter de dénigrer. Si vous n’êtes pas en mesure de dire du bien sur autrui, de savoir comment traiter des sujets ou des cas, et bien, soit aller apprendre dans des écoles ou en la lecture d’ouvrages, soit, tout simplement, la boucler. En dénigrant, insultant, ou autre, aller rendre visite à des malades qui ont besoin d’être réchauffé en leur tapant sur leurs épaules, aller porter assistance à des démunis, devenez des bienfaiteurs et tournez le dos à des méchancetés qui ne font qu’assouvir les avidités de certains clochards, mettez un terme à ces affrontements bidons qui ne débouchent que sur de hautes falaises toutes escarpées, en échapper à la mort est une chose à exclure. Je ne vise personne mais je m’adresse à tout le monde, le jour où vous ne trouvez quoi écrire, et bien, souhaitez de joyeux anniversaires à des camarades, dites bonne journée à des amis, encouragez des femmes qui se lèvent très tôt pour aller travailler dans des usines, des cafés, ou faire du ménage dans des administrations pour nourrir des enfants, aidez des vielles et vieux à traverser d’un trottoir à un autre, et bien de bonnes choses sont à votre attente, que de se jeter des commentaires nuisant aux personnes et aux familles. La ville d’El Jadida a besoin de tout un chacun pour devenir la ville que nous les jdidis (es) nous souhaitons. Notre ville glisse vers l’inconnu, se noie, appelle au secours et personne n’a écouté ses appelles. Il n’y a pas seulement le problème du DHJ, il existe plus pire, alors, tous, la main dans la main et faites relever cette maman qui n’attend de vous des mots, des phrases bien conjuguées, qui respectent la grammaire, la concordance des temps, la ponctuation et quelques poèmes sentimentaux. Merci Si Abdellah Hanbali, j’ai acheté le journal du bégayeur un peu avant que celui -ci ait fini la phrase : lllllle jjjjournnnnal.
Al Alami Boussalem ( ancien gardien du DHJ)
Point de vue…par Al Alami Boussalem
