Par :Fayrouz FAWZI
Le soleil d’or rayée brûlant
D’un parfum suave, les fleurs s’en mêlant
Perle d’été, dans son coeur d’amante
S’incline et dans la mer murmurante
Va, derrière la colline
Dans la saison douce
La noble perle blanche pousse
Gardant encore l’espoir qui fait vivre
Gardant la foi qui délivre
En mouvement mouvantes!
Elle sent fondre sur elle de lourdes épouvantes
L’ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour
Un royaume que l’on nomme l’amour
Ne chauffera jamais son corps troubadour
Contemplant l’instant juillet !
Aventurier, étanché de sa soif
Voyageur fige le plaisir au bout de ses ailes
Coureur rime l’ailleurs
Il fuit la turquoise avec fureur
Le vin de son triomphe s’allongeait vers elle,
Où son beau corps s’enveloppe, et ouvre ses yeux d’antilope
Ses mains explorent son ciel et ses voussures
Baisers légers comme les éphémères
Qui caressent les épines noctambules passagères
Hélas! Pourquoi cette longue indifférence
Elle voudrait savoir pourquoi ce silence ?
N’était-ce qu’un rêve ?
Elle raconte au ciel des histoires évocatoires
Plus douces que le miel
Des souvenirs d’un moment câlin
Qui la laisse encore de son amour orphelin