Il s’agit d’un fonds d’amorçage et de développement que l’OCP met à la disposition de la communauté de fournisseurs formant son écosystème. Objectif : en faire des champions nationaux. Des conventions avec les banques sont prévues pour l’obtention de financements préférentiels. Les entreprises devront s’engager sur des résultats.Le conseil d’administration d’OCP, tenu mardi 19 mars, a validé le projet de création d’un Fonds d’investissement de 500 MDH dédié aux fournisseurs
Objectif, soutenir le développement de l’écosystème OCP constitué d’un nombre important de TPE et de PME. L’idée est de les accompagner dans leur croissance pour en faire des champions nationaux dans leurs domaines respectifs.
Ce véhicule est à la fois un fonds d’amorçage et de développement. Autrement dit, il permettra aux petites structures qui gravitent autour des sites industriels du groupe d’amorcer de nouveaux projets pour atteindre une certaine taille pour accompagner OCP dans son développement. Et à celles de taille moyenne de franchir de nouveaux paliers de croissance.
Concrètement, l’intervention de ce fonds d’investissement consistera à prendre des participations dans le capital des fournisseurs qui en expriment le besoin et qui ont un fort potentiel de croissance et de développement. Ces entreprises devront signer avec OCP des contrats de performance et s’engager à atteindre des objectifs convenus d’avance.
En plus de l’entrée dans le capital des fournisseurs, ces derniers bénéficieront également de financements bancaires préférentiels, le groupe OCP ayant prévu des conventions avec des banques de la place pour apporter des ressources supplémentaires afin de financer leurs investissements et besoin en fonds de roulement.
Plus aucun retard de paiement, assure OCP
Le nombre de fournisseurs constituant l’écosystème OCP, et donc pouvant prétendre à ce mécanisme de financement, n’a pas été précisé par le management. Celui-ci donne une indication tout de même : la première vague du plan d’investissement du groupe, qui a démarré en 2008 et s’est achevée l’année dernière, a profité à plus de 400 entreprises locales pour un investissement de 49 milliards de DH (sur un total de plus de 70 milliards de la première vague).
Autre bonne nouvelle pour les fournisseurs, le groupe annonce qu’il n’accuse plus aucun retard de paiement. « Toutes les factures conformes sont réglées dans les délais », assure le management qui attribue les problèmes des dernières années au volume important des opérations traitées quotidiennement (plus de 100.000 factures par an). Les processus de paiement sont aujourd’hui automatisés et digitalisés, indique-t-on.