Alors qu’on s’attendait à voir une équipe revancharde, après pas moins de quatre défaites consécutives, nous avons été désagréablement surpris par une équipe lessivée, éreintée et totalement hors du coup.
Ni le gardien, qui vient de commettre la même erreur que celle commise contre les FAR, en jouant au pied avec un Mokokou mal positionné, ni la défense, qui a multiplié les erreurs de positionnement ; ni le milieu, dépassé par le cours du jeu, à l’image d’un Chouaib Meftoul totalement hors de forme ; ni l’attaque, devenue muette depuis belle lurette, n’étaient dignes de porter le maillot du DHJ, aujourd’hui
Mais le pire, c’est Chabbi qui a montré ses limites, et est incapable de galvaniser ses troupes.On est loin du Chabbi, qui nous promettait, monts et merveilles, à son arrivée au club.
Comment accepter que des joueurs hors de forme et incapables de donner » un plus » à l’équipe, soient maintenus à leurs postes, alors qu’en tant que « stratège », il devait avoir cette vista nécessaire, à même de colmater les brèches et rendre l’équipe compétitive pour ne pas dire opérationnelle.
À défaut de cela et devant la cuisante aventure jdidis du coach tunisien, la moindre des choses est d’essayer de sauvegarder sa dignité en présentant sa démission et laisser le poste à un autre. Car les choses ne peuvent pas étre pires que ce qu’elles sont actuellement.
Pour une mensualité d’environ 30 millions de centimes, plus de quatre fois le salaire d’un premier ministre de notre gouvernement, Chabbi déçoit. Il a montré ses limites et le bureau dirigeant, sa méconnaissance totale et absolue du football en misant sur ce fameux duo, Chabbi-Bouderbala.
Que le DHJ, comme toute autre grande équipe, passe à côté de certains matchs on peut le comprendre. Mais que l’entraineur assiste à la débandade de sa troupe, sans opérer les changements nécessaires et sans rien tenter pour stopper l’hémorragie, à défaut de déposer sa démission, cela dépasse tout entendement.
Après cette raclée contre le MAS, une de plus, il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts et espérer que l’équipe ne dégringole pas en Botola 2, dans l’attente de la voir débarrassée de tous les virus qui la rongent de l’intérieur, depuis pas mal de temps.
Abdellah Hanbali
