Cette fois, notre poétesse et écrivaine Jdidia Maria Zaki nous livre son troisième recueil de poésie, traduit en italien par le Professeur Mario Salvaggio.
Le présent ouvrage, bien plus qu’un recueil de poèmes, se veut témoignage d’une période singulière que l’être humain a endurée ces deux dernières années, à cause de la pandémie du Covid 19.
Mais face aux événements tragiques que le monde a connus ; face à des situations ayant peine à faire sens, Maria Zaki n’a pas hésité , dès le poème d’ouverture de ce recueil intitulé, « Dédicace à l’an 2021 », à « brasser l’intemporel avec le temporel » pour s’écrier « ESPÉRANCE ! ».
Dans la préface, le Professeur Mario Selvaggio écrit :« Maria Zaki joue avec lunettes et longue vue, comme un chercheur de longue date, avec l’énergie de la science et de la poésie. Et aussi avec la sagesse qui lui vient de son peuple et de la grande tradition arabe… Elle nous dit que le poète peut et doit tout voir. Qu’il se situe en transparence de voyage, pour annoncer, suggérer, souffler à l’oreille. »
En effet, Maria Zakiqui se voue à la poésie, est également marquée par le sceau du voyage qui a commencé quand elle a adopté la langue française pour son œuvre et continué,quand elle est partie vivre en France il y a une vingtaine d’années .
Il s’agit bien d’un grand et double voyage qui s’est révélé initiatique et qui l’a, en même temps, révélée.
Maria Zaki sait que les frontières, pas plus que les vents et les tempêtes, ne peuvent arrêter le poète qui a, à la fois, le sens de la hauteur et celui de la profondeur. Chose qu’elle rappelle et exprime dans le poème phare de ce livre « Le poète tombe vers le haut ». Souvent dans ses textes, on découvre le signe d’un forage du for intérieur, intimement lié au sens de la hauteur, avec une certaine connaissance ou conviction que c’est le plus profond qui rejoint le plus haut.
A noter que Maria Zaki se trouve en ce moment à El Jadida pour participer au Colloque international « Corps de texte et Textes du corps au sein des littératures francophones » à la FLSH d’El Jadida, les 6 et 7 octobre 2022. Sa communication a pour titre : Réflexion sur la place du corps humain dans la littérature marocaine contemporaine à partir du recueil de poésie d’Hassan Wahbi « Le corps de l’autre ».
El Jadida Scoop
