Par: Ahmed Benhima (eljadidascoop)
Les dernières élections présidentielles américaines qui ont donné officiellement une victoire surprise au républicain Donald Trump me font découvrir un phénomène électoral étrange dans le pays de Sam. Selon Le site de l’Obs en date du 16/11/2016 « Une semaine après l’élection présidentielle américaine, le décompte des voix n’est toujours pas terminé ».
Hilary Clinton aurait même une avance d’un million de voix sur son rival et au terme de ce décompte elle en aurait un million et demi à deux millions d’avance. La victoire de Trump aurait été acquise, selon la même source, grâce à la majorité qu’il a obtenue en termes de grands électeurs.
Première interrogation : Comment se peut-il qu’on déclare une victoire officielle avant le décompte intégral des voix ?
Même dans les pays sous-développés, on attend ou on fait semblant d’attendre pour respecter cette échéance ou cette formalité.
Seconde interrogation : Est-il concevable que le pays le plus puissant, le plus avancé dans le monde accepte un président non élu démocratiquement et parte en conquête pour imposer la démocratie dans d’autres pays au prix de guerres exterminatrices et dévastatrices incroyables ?
Troisième interrogation : Puisque dans ce pays les élections ne sont remportées et validées que par les voix « de grands électeurs », pourquoi faire voter le peuple ? Les élections deviennent une perte d’argent et de temps et deviennent un jeu puéril et insensé.
Par rapport à mes attentes et à l’impact de ces élections sur le monde arabe auquel j’appartiens, je n’ai eu aucune surprise. J’ai appris, dans mon pays et avec le temps, à ne croire qu’aux résultats acquis et sais d’avance que rien dans ma vie ne changera, ni avec M. Trump ni avec Mme. Clinton. Le républicain ne ne me déçoit pas ni ne me surprend. Avec la démocrate, je n’aurais été, non plus, ni tranquille ni comblé. J’ai une conviction. Tout président américain, à quelque parti qu’il appartienne, n’aura d’engagement réel de fidélité et de loyauté qu’à un Etat unique dans le monde : Israël. Même ses alliés occidentaux, les puissances asiatiques émergentes ou le grand rival russe se plient à cette règle. Quant au reste du monde, on sait que l’Amérique n’a qu’une règle:, écouter et suivre son intérêt économique et cet intérêt est malheureusement gigantesque, instable et insatiable. Il ne réfère à aucun principe juridique ou moral.