LES RUELLES DE L’ENFANCE, POÈMES par DRISS TAHI

Qui, je sais tu n’étais pas sur la lune, je t’avais laissée, je t’avais fuie à un moment où tu n’avais peut être pas besoin de l’adolescent que j’étais, mais je sais aujourd’hui que j’aurais du rester quand même. Non, je n’ai pas oublié que c’est sur le sable de tes interminables plages, que j’ai appris à dessiner ton triste et beau visage et à balbutier le verbe aimer face aux vents de l’océan.
Au fond de tes écluses, je me suis essayé à la brasse et j’ai délogé dans tes profondeurs, à mains nues, poulpes et crabes.
Driss Tahi

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