Par: Ahmed Benhima (eljadidascoop)
Pour la énième fois je répéterai et sans doute ça ne sera pas assez, que notre 
enseignement croule sous des décisions impopulaires et irrationnelles. La dernière réforme a reconduit tous les dysfonctionnements existants. Il est normal qu’elle reproduise les mêmes échecs et les mêmes déceptions du passé.
Les marocains continueront d’être traités inégalement en matière d’éducation et d’apprentissage. L’élite a ses écoles, les écoles de la réussite et de l’intégration (missions étrangères et établissements
M. Ahmed Benhima
privés hors de prix), la masse a les siennes, celles de l’échec et de l’exclusion (privé de rabais et public en faillite).
L’enseignement dispensé publiquement n’accorde aucune place à l’intelligence, à l’initiative, à l’imagination, à la créativité et surtout, ne dispose pas de langue stable pour la communication et pour l’apprentissage. Récemment, M . Le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a déploré une situation chaotique et dramatique à cause justement de l’absence d’une langue d’enseignement. Selon toute vraisemblance, le problème ne se dirige pas vers une solution mais plutôt vers davantage de complexité (l’incident entre le chef du gouvernement et le ministre de l’enseignement, la revendication de l’adoption de l’amazigh dans l’enseignement public).
