Après deux années de fermeture, tous les casinos au Maroc, viennent de recevoir le feu vert du ministère de l’intérieur, pour ouvrir leurs portes au public, demain samedi ou au plus tard le dimanche 07 mai.
La suppression des tests PCR et la réouverture des liaisons maritimes et des frontières aériennes, ainsi que le feu vert reçu par les discothèques et les casinos, va permettre, sans aucun contexte, à notre tourisme de mieux rebondir, après deux années d’une totale inertie.
L’animation nocturne qui va s’en suivre, se fera lentement. Et pour cause, l’absence de personnel qualifié (restauration, discothèque…) ; celui-ci s’étant reconverti dans d’autres secteurs après un chômage technique de longue durée. Et donc retrouver sa vitesse de croisière d’avant la crise sanitaire est en rapport étroit avec la capacité de chaque boite à reconstituer son staff, aussi vite que possible.
Rappelons qu’il existe au Maroc sept casinos : Casino le Mirage d’Agadir, le Grand Casino la Mamounia (Marrakech), Atlantic Palace Casino d’Agadir, Casino de Tanger, Casino de Marrakech (Essaâdi), Shem’s Casino d’Agadir et le Casino Mazagan Beach Resort.
Concernant le Casino de notre région, celui du Mazagan Beach Resort, on savait tous qu’il était en difficulté et qu’il espérait reprendre ses activités bien avant cette date, pour passer outre cette crise. Car deux années de pandémie et les restrictions sans fin qui en ont suivi, ont fini par impacter le Resort.
Mais ce qui l’avait encore plus lourdement impacté c’est, justement, la fermeture de l’espace jeux. Le casino contribue, en effet, fortement au chiffre d’affaires du complexe et sa fermeture depuis le 16 mars 2019, ne lui a été que très pénalisante, Pourtant et depuis le début de la pandémie, le Resort avait investi 3 millions de dirhams pour tout ce qui est mesures sanitaires. Et ce n’est qu’ aujourd’hui, plus de deux années après, que « nos décideurs » ont enfin eu « le bon sens », pour ne pas dire le cran, de libérer totalement l’économie du pays. Car laisser de tels établissements dans le doute et sur des durées aussi longues et que plus rien ne justifiai, c’est les priver de toute visibilité à court, à moyen et à long terme.
Laisser de tels établissements dans le doute, c’est peut être aussi, sceller définitivement le sort de toutes les personnes en chômage technique, quant à espérer reprendre leurs postes d’avant.
Bref, après la réouverture des Casinos, qui contribuent fortement à l’économie nationale, le feu vert reçu par les festivals, c’est tout simplement la totalité des activités qui reprennent leur cours normal.
Abdellah Hanbali
