
Réalisant la montée pour la première fois de son histoire en Botola 2, la Renaissance de Zemamra parvint, à peine une année plus tard, à réaliser un autre exploit, à savoir, la montée en Botola Pro.
Une performance applaudie dans les quatre coins du royaume. Et pour cause, des équipes au passé footballistique glorieux, comme, le KAC, l’IZK, l’ASS, le KACM… végètent encore en Botola 2, et ce, en dépit des moyens qui sont mis, chaque année, à leur disposition.
Malgré ces exploits, les dirigeants de ce club, semblent toujours insatisfaits du rendement de leur jeune équipe et ont procédé à, au moins, 7 ou 8 changements d’entraîneurs.
De deux choses : soit ces dirigeants sont des génies du football et comprennent le jeu différemment et mieux que nous autres, soit ce sont des parachutés qui se trouvent à la tête de ce club …par une « erreur de la nature. »
Dans le premier cas, le football marocain leur sera à jamais reconnaissant, s’ils daignent faire profiter l’humanité de leur savoir footballistique et d’éclairer sa lanterne et plus précisément, celle de tous les autres dirigeants du royaume.
Mais dans le second, nous comprenons aisément ce qui fleurir ce phénomène dans les sphères de notre football.
Nous comprenons que de plus en plus de dirigeants égocentriques, se croyant le centre du monde, alors qu’ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, sont devenus légion dans notre football et l’infestent.
Nous comprenons que des dirigeants profitent des statuts actuels de notre football ; exploitent à fond le vote des adhérents, (quelques dizaines en tout et pour tout et devenus, comme par magie, des faiseurs de pluie et du beau temps) pour se faire catapulter à la tête des clubs.
Résultat, diriger un club de notre Botola aujourd’hui , est plus une affaire d’argent (achat des adhérents ou plus précisément de leurs cartes d’adhésion, que… de savoir-faire.
Maintenant, dire que les dirigeants de Zemamra font partie de la première ou la deuxième catégorie de dirigeants, revient aux fans de ce club et à tous ceux qui suivent de près cette jeune formation en particulier et le football marocain en général.
Mais une chose est certaine, si les dirigeants de la Renaissance de Zemara et à leur tête, M Benlagchour continuent sur cette voie, à bride-abattue, leur équipe risque bientôt d’être inscrite dans… le Guiness Book des records.
El Jadida Scoop