Ce poème, je l’ai fait pour participer à un défi dont le thème tourne autour de nos souvenirs de l’école de jadis, une façon comme une autre, de célébrer la rentrée scolaire.
J’ai évoqué mes souvenirs, qui n’ont la plupart part du temps, pas toujours été joyeux. Il y avait les mentalités de l’époque, surtout pour une fille. le règlement basé sur le fouet qui gérait l’école, et qui était censé éduquer et inculquer aux enfants tout ce que les pédagogues croyaient intéressant et important pour leur avenir et par extension, pour le bien de l’Etat.
Mais en parallèle à tous ces mauvais souvenirs que j’ai revécus, j’ai gardé une grande nostalgie de cette époque. Une période marquée par le sérieux et la rigueur dans la gestion de l’enseignement ; où il n’y avait ni cours de soutien, ni écoles privées, ni cartables chargés, ni concours après le bac (même avec une moyenne élevée) et ainsi de suite…
À l’époque, on pouvait passer toute une année scolaire avec deux cahiers et deux livres, sans cartable.
A l’époque, on était sûr d’être pris en charge par l’Etat avec dix de moyenne et nous assurions bien nos responsabilités.
A l’époque, il y avait des internats et les enseignants étaient presque des prophètes respectés et craints.
Je me rappelle qu’on avait une peur bleue, quand on croisait notre instituteur dans la rue, et bien d’autres détails, qui font aujourd’hui l’écart, entre hier et aujourd’hui.
Des facteurs qui font qu’on « rêve » de notre passé, que d’un meilleur et bel avenir.
Mouina El Achari Zayna