Par: Abdellatif Cherraf
Qu’importe la couleur, qu’importe ce que je vois, qu’importe ce que je bois, pourvu que ça m’amène à l’ivresse du bonheur !
Pratiquement, le passage de nos clubs, à commencer par le KACM qui avait bien négocié le match « aller » en Algérie, exactement au stade d’Oran où il en est sorti indemne sur la marque vierge de rien à rien… Pour le match « retour », les Marrakchis voulaient faire de cette rencontre un événement grandiose. Dommage le public était restreint dans le grand stade de Marrackech mais il a fait du bruit comme si le stade était plein.
Par ses encouragements, ses applaudissements, ses « Olé », « Olé », il donna des ailes aux poulains de Hassan Ben Abicha qui, par leur petite victoire de un but à rien face au MCO algérien, mais combien grande pour leur mental et aussi grande pour l’ouverture du chemin qui mène à la gloire les équipes représentantes notre pays dans la Coupe africaine et la Champions ligue. Il s’agit du FUS de Rabat, vainqueur en match « aller » du SCV sur un score sans appel de (7-0) au stade de Moulay Hassan et vaincu au « retour » par un but à rien en Ouganda. Ce résultat le qualifie au quart de final. Enfin, le WAC a bien démontré qu’il est le leader du Maroc.
Les trois clubs marocains ont la même particularité ; ils courent deux lièvres à la fois, chacun à son rythme. Et s’ils vont au même rythme dans la compétition africaine, le tiercé gagnant en Afrique ; il n’en est pas de même à la Botola où le leader bidaoui a comme dauphin le FUS, tous deux bataillent pour le titre de champion du Maroc et que le KACM lutte pour sauver sa peau ! Certains spécialistes du football national ont même sous- entendu qu’il n’était pas de son intérêt de rester dans la compétition africaine afin qu’il soulage ses joueurs et se concentrer sur la Botola et chemin faisant concrétiser de bons résultats pour comptabiliser les points nécessaires et éviter la chute en seconde division !
Ne dit-on pas que c’est lâche d’abandonner à mi-chemin ?
Aussi c’est les matches à haut niveau qui donnent de l’espoir, non pas au KACM, mais à tous les Marocains qui se font caméléon pour les couleurs des trois clubs. Tantôt, ils sont marrakchis, tantôt, ils sont Rbatis, tantôt, ils sont Casablancais. Et pour cause, pour encourager et supporter ces équipes marocaines qui nous donnent de la joie et de la fierté d’être marocain à les voir jouer avec hargne et fureur de vaincre ici et ailleurs.
Merci pour toutes ces émotions qui font évoluer notre football et bonne continuation au WAC, FUS et KACM dans la compétition africaine… Comme dans la Botola.
