Quand on se remémore les beaux parcs qui nous ont si réjoui durant notre enfance et leur état lamentable actuel, quand on revoit cette belle plage qui a bercé notre enfance et sa décadence en ces temps où toute la ville devient méconnaissable, on ne peut que s’apitoyer sur le sort qui a été réservé à Jdida de notre jeunesse.
Ce qui est le plus déconcertant, c’est que malgré le peu de moyens dont disposait la municipalité, la gestion de la chose publique était bien maitrisée.
Il faut reconnaitre que les services municipaux disposaient de personnels de main, à qui revenait la charge de la collecte des ordures ménagères, la propreté de la ville, l’entretien et le gardiennage des espaces publics et des parcs… Et tous ces hommes des services municipaux s’acquittaient convenablement de leurs tâches sans matériel performant, et avec les moyens de bord disponibles à la municipalité.
Il était inimaginable de voir les déchets ménagers joncher le sol, ni les espaces publics et les parcs délaissés sans entretien, ni le centre-ville envahi par les « farrachas », ni la plage polluée par ces énergumènes qui n’ont aucun respect pour leur environnement…
Quel gâchis ! Une ville avec un passé si glorieux… et un présent si lamentable.
Malheureusement, notre El jadida avait une âme, et aujourd’hui, elle est complètement défigurée.
Khadija Choukaili