Le champion du monde Amine Bounif avec le vice-champion l’Irlandais Sean O’Neil
EL JADIDA SCOOP
À l’occasion de la fête de la jeunesse, et du 20ème anniversaire du Bingo club, ce dernier a célébré ce double événement par l’organisation d’un grand tournoi de billard, dans la soirée du vendredi 25 août.
Ce tournoi a vu la participation de 16 grands champions nationaux, et dont le finaliste a eu le privilège, en plus de son trophée, de disputer un match d’exhibition contre le champion du monde par points des U23, et qui n’est autre que le jdidi Amine Bounif.
Le champion Amine Bounif dans ses oeuvres au Bingo Club
Au cours de ce même championnat du monde du 8pool organisé en Angleterre, notre champion a aussi réussi à s’accaparer la 3ème place par équipe, avec une équipe nationale composée, en plus d’Amine, d’un certain Simo Lahrach et Mehdi Bouchane.
Le jeune champion du monde 2017 des U23, est un ingénieur qui a fait ses études à Lille et auparavant à l’Ange Bleu d’El-Jadida. Tout au long de ses études, s’il a continué à participer à divers tournois, avec l’équipe de Lille, c’est pour le maillot national, qu’il a opté lors des tournois internationaux.
Un choix pour lequel, le jeune Amine, a beaucoup de mérite, puisque son pays n’a même pas une fédération nationale, à même de les chapeauter et les prendre en charge, lors de leurs divers tournois.
A ce jour, c’est une simple Association qui s’occupe de former l’équipe nationale et participer avec, lors des grands tournois et championnats mondiaux.
Chaque joueur paye son billet et toutes les autres charges de sa poche, pour le seul et unique plaisir de pouvoir s’adonner à son sport favori, et confronter la crème mondiale de ce sport. Mais ces sacrifices ne semblent avoir handicapé nos joueurs d’aucune manière que ce soit, puisque notre équipe nationale marocaine a enlevé le championnat du Monde en 2014 et a été vice-championne en 2016 et 2017.
Le Roi Mohammed VI, grand amateur de ce sport
Et si de tels talents percent à ce jour dans cette discipline qui continue à être ignorée par notre ministère des sports, c’est grâce surtout, au dévouement et à l‘abnégation de certains mordus de ce sport et qui n’hésitent pas à donner de leur temps et leur argent pour le plaisir de voir ce sport rayonner sur les plus hautes marches mondiales. Nous parlons ici, de Redouane Mourhli, un jdidi pur jus, qui préfère travailler dans l’ombre et loin des feux de la rampe.
Grand Bravo à cette personne et à toutes celles de sa trempe. Ils honorent Mazagan et le Maroc, par leur passion et leur amour réels de la chose exercée, loin de tout calcul mesquin et/ou hypocrite.
Pour les amateurs: Le Bingo Club, sis derb Ben Driga… face à l’entrée principale du parc Mohammed V
