Un malade mental a mis le feu à certaines habitations sises sur la corniche de la ville. Il se serait servi de bougies pour commettre son forfait, alors qu’il squattait un espace non loin qu’il a occupé pendant plus de trois mois selon des sources du quartier.
Certes, la tolérance de la communauté à l’égard des malades mentaux est louable, mais tant qu’elle ne porte pas atteinte à la sécurité des citoyens
Il faut reconnaitre que le vagabondage de cette catégorie de malades connait depuis quelques temps une recrudescence et est devenu un phénomène de société, toléré par les citoyens par empathie. Les autorités, quant à elles, semblent avoir baissé les bras, bien que la ville dispose d’une structure qui leur est dédiée (l’ancien hôpital Mohammed V au quartier Lqalâa).
Il faut souligner que dans certains cas, ces malades qui errent dans les rues de la ville constituent un réel danger pour les citoyens, et les faits divers qui sont enregistrés, de temps à autre, devraient interpeler les autorités pour rassembler ces malades dans cette structure où ils devraient retrouver une vie décente et où leur dignité serait préservée.
Il faut espérer que les autorités trouvent une solution urgente à ce phénomène bien qu’il semble que cala ne représente pas une priorité pour eux. Ce qui ne présage pas d’une résolution prochaine du problème. Le centre de Lqalâa qui leur est dédié souffre d’un manque d’infrastructures et de saturation de sa capacité d’accueil.
Un problème qui serait probablement l’une des causes pour lesquelles ces malades le fuient
Khadija Choukaili.
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