Il ne se passe presque plus un jour, sans que l’on entende parler ou que l’on visionne la vidéo d’une rixe, agression, vol à l’arrachée ou sous menace d’armes blanches…et dont les « héros » ne sont autres que des jeunes, à peine sortis de l’adolescence et déjà devenus des « Desperados » qui n’espérant plus rien de la vie.
Devant de telles scènes, que la police elle-même a du mal à contenir, les habitants de cette ville ont peur. Ils ont aussi peur qu’ils sont même désemparés, de voir un corps policier, de moins en moins respecté, voire ridiculisé dans certaines situations.
La police qui devait rassurer les habitants, en appliquant une « Tolérance Zéro » vis-à-vis de ces malfrats, se montre peu « ferme » dans les situations extrêmes qui exigent, parfois, d’un Policier de dégainer et même de faire feu, sur tout voyou qui refuse d’obtempérer et de se soumettre aux ordres.
En lieu et place, notre police essaye de se rabattre sur une « bonne com », histoire de rassurer par « les mots » ce qu’elle a été incapable d’accomplir par les actes sur le terrain.
Régulièrement, des articles, du même style et même auteur (du copier coller) apparaissent, le même jour, sur plusieurs sites électroniques de la ville, avec comme finalité : vanter les mérites d’une police et énumérer tous les arrêts qu’elle a opéré, quartier par quartier.
Nous ne voulons pas dire ici, que notre police est constituée de « bras cassés », mais que les efforts fournis à ce jour, sont en deçà des attentes d’une population qui a de plus en plus peur.
Quant aux « policiers journalistes », ils feraient mieux d’aller ouvrir un poste de police (Makhfar achorta), fermés pour leur plus part, car à notre humble avis, ils seront plus utile à une société terrorisée qu’à passer son temps à lui raconter les « prouesses » des « collègues ».
El Jadida Scoop
La presse et les journalistes qui dépendent de l’argent de l’Etat pour exister se sont des danseurs de « Carro ». Cette presse n’a rien à envier aux néggafates. Quant à la police, elle est là pour réprimer les citoyens et non pour les protéger.