Certes, le programme d’aménagement des boulevards fait partie du plan stratégique de développement intégré et durable de la province, et un réaménagement des voiries d’El Jadida s’imposait. Mais de là à voir trainer ces chantiers depuis des mois, cela va sans dire que la circulation en prendra un sérieux coup.
Ainsi, les habitants du quartier industriel se sont trouvés bloqués, aujourd’hui, sur une voie mal signalisée. Ils continuent à vivre le calvaire avec ces chantiers interminables qui paraissent ne pas avoir de fin, surtout sur ce tronçon d’entrée de la ville qui connait un trafic important. Il est déconcertant de constater le laxisme des autorités qui peinent à instaurer une signalisation en mesure d’éviter les bouchons, mais aussi les accidents.
Il faut souligner qu’entre les voieries nécessitant une profonde remise à niveau et un nombre toujours croissant de véhicules, les usagers de la voie se retrouvent entre le marteau et l’enclume, surtout quand ils se trouvent coincés devant un chantier où le trafic est très important et où la signalisation fait défaut, accentuant ainsi l’anarchie sur les routes où des automobilistes, des motocyclistes et des conducteurs de triporteurs donnent l’impression qu’aucun code de la route n’est respecté.
Faut-il croire que l’incivisme des conducteurs et le laxisme des autorités sont devenus un comportement normalement toléré et que cette anarchie va perdurer ?
Khadija Choukaili
