El Jadida, est-elle sous l’emprise d’une mafia, spécialisée dans le foncier ?

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Par: Abdellah HANBALI

Depuis l’envolée des prix du foncier, il ne se passe plus un mois, sans que l’on entende parler d’un terrain, d’une maison, une ferme…qu’une mafia a tenté ou a réussi à s’en accaparer,  à l’insu de leurs véritables propriétaires et au nez et à la barbe des notaires, aduls et autres fonctionnaires. A moins que…

Et c’est par le plus pur des hasards, que la vente d’une ferme appartenant à un médecin marocain, exerçant en France, a été stoppée dernièrement à l’ultime stade de sa transaction.

Sans une connaissance du médecin, mis au parfum de l’affaire, et qui  alerta le médecin illico, les bandits auraient encore réussi leur coup.

Des biens dont ils se  débarrassent dans les plus brefs délais, grâce à des acquéreurs déjà sous la main, puis s’évanouissent  dans la nature.

Si dans cette affaire, notre médecin a pu stopper la transaction et que les malfrats ont été mis derrière les barreaux, personne ne comprend, par contre, comment le gang a réussi à mettre la main sur la photocopie de sa carte nationale, bien qu’il déclare ne l’avoir jamais perdu !

Quant à la dernière affaire en date, elle concerne un terrain de 3120 m sis, à la périphérie d’El Jadida, aux alentours de douar l’Haj Abbas. Un lot acheté le 24 janvier 1977 et enregistré au registre foncier le 21 février 1977. Et c’est sous le  numéro 99345/08 que Rachid Baâkili (propriétaire) vient de faire dernièrement, une demande de sa conservation.

Jusque là, rien d’anormal. Tout allait comme sur des roulettes. Mais là où les choses  vont commencer coincer, c’est lorsque  M.Baâkili découvre par « accident » qu’un certain M-A, aidé de 12 témoins, s’apprête lui aussi à faire la même démarche et pour le même lot !!!

D’où sort ce M.A et d’où sortent ses 12 témoins ?

Comment a-t-il pu accomplir en quelques jours, des démarches administratives, ayant nécessité des mois à M.Baâkili, avant d’être accomplies ?

Comment M.A a-t-il pu se procurer des papiers « légaux », qui ont failli lui permettre  l’enregistrement et la conservation foncière du terrain avant M.Baâkili, bien que ce dernier semble en possession de tous les papiers légaux et conformes?

A voir comment les malfrats ont pu se procurer une carte nationale qui n’a jamais été égarée par son propriétaire ; à voir la  discrétion et la rapidité avec lesquelles M.A a pu faire avancer  son dossier ; à voir la manière dont les victimes sont ciblées, et l’exactitude de leurs informations  sur leurs futures victimes, une question légitime s’impose :

Certains fonctionnaires, ne sont-ils pas en mèche avec les bandits ?

Quoi qu’il en soit, dans cette présente affaire, nous avons deux parties (ou plus) qui se présentent avec des papiers « légaux », pour la possession d’un seul et même terrain. Nécessairement, si  une partie est de bonne foi, l’autre, ne peut, forcément, pas l’être.

Espérons que cette affaire, soit tirée au clair au plus vite, pour qu’on puisse  identifier l’ensemble du  réseau.

C’est d’ailleurs dans ce sens que M.Baâkili a écrit une lettre au gouverneur de la ville. Il le sollicite à  agir de tout son poids dans cette affaire, pour que  la vérité puisse  jaillir et   le/les coupable (s)  puni(s) et donner enfin à César (par décision du tribunal) ce qui lui appartient de droit.

 

 

 

 

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