Les années passent et se ressemblent à El Jadida, sans le moindre espoir d’un quelconque changement.
Faut-il rappeler que l’éclairage public n’est pas un luxe, mais bien une nécessité, pour ne pas dire un droit, régit par l’article 83 de la loi organique communale ?
Peut-on concevoir de vivre au 21ème siècle dans une ville en subissant les désagréments que cause l’obscurité totale dans certains quartiers, sans oublier les risques d’agression que les citoyens encourent ? A fortiori en ce temps hivernal connu par ses nuits longues.
En effet, l’avenue Ibn Khadoune, qui se situe non loin de la résidence du Gouverneur, connait une panne électrique depuis plusieurs jours et aucune intervention des structures concernées n’a été observée,
Il faut noter que la vision globale de la gestion de l’éclairage public par la commune, qui devrait œuvrer en collaboration étroite avec la RADEEJ, est totalement absente, d’autant plus que la Commune ne dispose pas d’une structure dédiée à cet effet pour le suivi et la réparation de tout ce qui a trait à l’éclairage défaillant.
C’est à se demander si le premier rôle de l’éclairage public n’est pas de participer à la sécurité publique durant la nuit et d’assister les usagers dans leurs déplacements et leurs activités nocturnes ?
Une vérité qui ne semble pas gêner le moins du monde le service public dont la mission principale est d’éclairer les quartiers et de les sortir de l’obscurité.
Bien que cela soit une évidence, la Commune ne semble pas accorder au disfonctionnement de l’éclairage public l’importance qu’il mérite, et les habitants de plusieurs quartiers populaires continuent à endurer l’insécurité engendrée par l’obscurité. Une insécurité que l’absence d’entretien accentue.
Dans l’état actuel des choses, il faudrait peut-être se munir d’une lampe de poche pour sortir de nuit afin de se prémunir d’éventuels accidents, ou agressions.
Khadija Choukaili