Par: Driss TAHI
Un édifice chargé d’histoire, qui inspire respect et une atmosphère digne des lieux.
Une salle comble et un auditoire attentionné composé surtout d’intellectuels et d’artistes.
Saïd Ahid dans ce livre lève le voile sur les non-dits d’une période sombre de l’histoire du Maroc du XVIème siècle à travers la traduction de l’ouvrage de « Fernandez Rodriguez Mediano : Justice, crime et châtiment au Maroc au XVIè siècle »
« la violence légitime « basée sur la Chariâ ,exercée sous le règne des Saâdiens pour l’exécution des sentences infligées aux condamnés par des méthodes, pour le moins qu’on puisse dire, inhumaines.
De la décapitation à l’épée ou à la hache en passant par la pendaison l’étranglement, l’étouffement, l’éventration …et autant de moyens cruels et barbares.
Avant la cérémonie d’exécution en public, le supplicié est contraint de crier haut et fort et sans arrêt les motifs de son crime. Trainé, les pieds et les mains enchainés, et le cou dans un anneau d’acier, au cours d’une promenade à travers toutes les rues de la ville de Fès.
La présentation et l’animation de la rencontre ont été faites par Bellabes Abdallah de « l’association Mazagan El Jadida pour le patrimoine », organisatrice de l’événement.
Un exposé sur le livre a été fait par Said Mountassib, journaliste et écrivain.
Driss TAHI (G) et Said AHID