Par: Abdellah Hanbali
Deux mois que les doukkalis n’ont pas goûté à la victoire. Une victoire qu’ils avaient maintes fois entre les mains, mais qu’ils avaient laissé filer entre les doigts. Et pour ce match contre le Mouloudia d’Oujda, le Difaâ d’El-Jadida n’avait pas le choix. Seuls les trois points de la victoires comptaient. Des points très précieux qui leur permettront de recoller aux équipes de tête, comme ils donneront un bon coup de fouet au moral des joueurs, ô combien précieux pour la suite de ce championnat.
Des point précieux qui sont à même de leur permettre aussi, une participation, en fin d’année, à l’une des coupes africaines. Car aussi bien, joueurs que staff technique, sont plus conscients que jamais, que sortir bredouille à la fin de ce championnat, équivaut à un échec cuisant, sur lequel ils devraient donner des explications convaincantes , au vu du budget dont dispose le club, des recrutements effectués et des jeunes joueurs (très prometteurs) qu’ils ont (bêtement) laissé partir et qui font aujourd’hui, le bonheur d’autres clubs de la Botola.
Mais entre le vouloir et le pouvoir, de tout un chacun, les choses ne sont pas du tout aisées. Et la chose était trop évidente lors de ce match, car bien que les doukkalis parvinrent à scorer en tout début du match par El Ouardi, la suite ne fut que domination flagrante des visiteurs et une suite d’occasions très dangereuses, mais lamentablement ratées par les joueurs du MCO, tantôt par précipitation et tantôt par un manque de sang froid.
Le DHJ souffre mais résiste. Les DHJ mène mais ne convainc guère. Le DHJ cherche ses marques mais se bat avec cœur et abnégation.
Et c’est sur ce scénario que l’arbitre siffla la fin du match. Et la première conclusion qu’on retient de cette confrontation, c’est que le club doukkali a besoin de temps pour assimiler la nouvelle tactique adoptée par son entrainement français: Hubert Velud.
Certes, le DHJ vient de gagner et l’on ne va pas cracher dans la soupe, mais attention, cette victoire ne doit en aucun cas nous leurrer, car beaucoup de travail reste à faire.