Coin des Poètes…Un nuage passe.

Il survole la ville

Guidé par le vent

Constateur il l’est.

…………………..

Entre hier et aujourd’hui

Un grand changement opéré

Avec un sentiment de regret.

…………………….

Triste constat enregistré

D’une détérioration avancée

À tous les niveaux mazaganais.

……………………..

La ville n’est plus la même

Au niveau urbanistique

Et démographique.

………………………

Les autochtones se font rares

Les intrus mènent le bal

D’un orchestre en désaccord.

……………………..

Le nuage a fini par pleurer

Par pitié de l’ampleur

Des dégâts causés.

…………………………..

Notre hôtel paquebot

A subi un naufrage

Et n’a toujours pas bénéficié d’un sauvetage.

……………………….

Nos glorieuses cabines

De notre belle plage

Ont subi un ratissage effréné.

……………………….

Des agglomérations clandestines

Viennent se greffer à la ville

Avec une complicité maline.

………………………..

L’air qu’on respire n’est plus le même

Et notre poisson ne sent plus l’odeur de mer

Les anciens le savent et peinent à le dire.

…………………………

Le constat est long et catastrophique

En faire un rapport détaillé

Ma plume est déjà séchée.

Ahmed Hakik.

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