Il survole la ville
Guidé par le vent
Constateur il l’est.
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Entre hier et aujourd’hui
Un grand changement opéré
Avec un sentiment de regret.
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Triste constat enregistré
D’une détérioration avancée
À tous les niveaux mazaganais.
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La ville n’est plus la même
Au niveau urbanistique
Et démographique.
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Les autochtones se font rares
Les intrus mènent le bal
D’un orchestre en désaccord.
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Le nuage a fini par pleurer
Par pitié de l’ampleur
Des dégâts causés.
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Notre hôtel paquebot
A subi un naufrage
Et n’a toujours pas bénéficié d’un sauvetage.
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Nos glorieuses cabines
De notre belle plage
Ont subi un ratissage effréné.
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Des agglomérations clandestines
Viennent se greffer à la ville
Avec une complicité maline.
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L’air qu’on respire n’est plus le même
Et notre poisson ne sent plus l’odeur de mer
Les anciens le savent et peinent à le dire.
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Le constat est long et catastrophique
En faire un rapport détaillé
Ma plume est déjà séchée.
Ahmed Hakik.