Portail du bercail (P287)
Ayant professé pendant tout un bail,
Mes pieds*, sous le poids du labeur si crucial,
Me privent de retourner au bercail
Et de monter mon cheval à camail !!!
Mon corps meurtri, ayant perdu son émail
Est triste et plus vide qu’un caravansérail
Où la flamme des cavaliers n’est plus l’attirail
Affiché devant les curieux et le sérail.
Hélas ! Mon rêve n’a plus les ailes de l’éventail !
Les os usés, ne pouvant plus servir de fermail,
Ne me permettent plus un retour au pays natal
Et à la mémoire capitale du bercail !
L’heure est donc à la fermeture du portail
Et au plongeon dans un profond sommeil !
Mon train de vie déjà hors rail
Ne dévoilera pas plus le détail !
*Je souffre de douleurs articulaires.
Par:Moussa Ettalibi, Dr Sci.,