“L’obligation des résultats sur le terrain avant la parade de la logistique et des moyens”. C’est sur cette base là que deux nouveaux gestionnaires délégués, chargés de la collecte des ordures ont officiellement pris place ces derniers jours à Casablanca.
Des engagements rigoureux, qualifiés de “Contrats nouvelle génération” puisque axés essentiellement sur la qualité des services et leur réelle illustration sur le terrain, le tout sous le contrôle permanent, effectué de jour comme de nuit grâce à l’usage des nouvelles technologies dont on peut citer les puces GPS collées aux camions et conteneurs, un call center et une application (Allô propreté) pour enregistrer les réclamations des habitants…
L’autre nouveauté concerne l’engagement de la société d’effectuer les tournées de ramassage d’ordures en nocturne. Une obligation qui a son importance et qui ne fait que combler une grande lacune dans le rouage d’une machine faite pour traquer l’ordure sous toutes ses formes.
Ainsi donc, nous ne pouvons qu’applaudir cet esprit d’innovation et de rigueur dont ont fait preuve les responsables élus et administratifs de Casablanca et à leur tête le Wali, afin d’éviter les déboires des expériences passées et donner un sens positif à la notion de “gestion déléguée” qui a été de tout temps considérée comme un “agrément” de faveur et non comme un contrat “gagnant-gagnant”.
Nous ne pouvons aussi qu’espérer un plein succès à la société Derichebourg qui aura à gérer, pendant 7 ans, les préfectures des arrondissements de Casablanca-Anfa, d’Al Fida Mers Sultan de Moulay Rachid et de Ben M’Sick.
Jusque là, tout cela aurait pu paraître pour le mieux dans le meilleur des mondes, si ce n’est cette sacrée El Jadida qui me tire par la manche pour me rappeler qu’elle aussi aspire à retrouver sa propreté d’autrefois, qu’elle aussi fait partie de la Région de Casablanca et qu’elle aussi obéit à une gestion déléguée pour la collecte des ordures, paraphée avec la même société Derichebourg.
Pourquoi donc autant de laisser aller et de complaisance de la part des gérants de la ville?
Pourquoi ne pas suivre le pas de Casablanca en disposant d’assez de sérieux, assez de courage politique, assez de volonté administrative pour que cette ville qui n’a pas encore dit son dernier mot, ne tombe pas dans les abîmes de l’irréversible.
Chahid Ahmed
Œuvrons ensemble pour qu’El-Jadida s’apparente aux premières images et plus jamais aux secondes.