Lors du point de presse qui a eu lieu le vendredi après midi, entre le président de la commune Jamal Benrbiâ et la presse locale, plusieurs questions concernant la dégradation furent posées, mais une seule a manifestement monopolisé toute l’attention de Benrbiâ et l’a mis hors de lui, à savoir si le gouverneur est son gendre.
Avant de répondre au journaliste ayant posé cette question (en l’occurrence Abdellah Rhaitoumi), Jamal Benrbiâ qui était visiblement, pris de court, tenait fermement à savoir si la question est posée pour satisfaire la curiosité d’une personne (Rhaitoumi, pour ne pas le nommer) ou pour mettre fin aux rumeurs qui circulent en ville depuis belle lurette et certains n’hésitent pas à utiliser pour justifier « la courtoisie » du gouverneur envers un conseil totalement dépassé par la gestion de la commune.
Benrbiâ a même menacé de porter l’affaire devant la justice, si cette question est posée pour le simple plaisir de satisfaire la curiosité de la personne l’ayant posée.
Après avoir été rassuré que c’est surtout le second volet qui nous intéresse, Benrbiâ fit savoir, que ses deux filles sont mariées et mènent une vie tranquille en compagnie de leurs maris et enfants. Et que tout ce qui a trait au mariage de l’une de ses deux filles avec Mohammed El Guerrouj, n’est que rumeur malveillante.
Cependant, quand on est en face du président de notre commune, ce qui nous intéresse en premier lieu et en tant que jdidi, ce n’est pas que Benrbiâ ait dit là toute la vérité ou une partie seulement, mais qu’il s’occupe convenablement de cette ville ou de démissionner dans le cas contraire. Ce qui compte pour chaque vrai jdidi de souche et/ou de cœur c’est qu’aussi bien Benrbiâ qu’El Guerrouj fassent convenablement le travail pour lequel ils ont été élus ou nommés pour accomplir.
El Jadida Scoop
