Assassinat des deux touristes : Un important dispositif mis en place pour retrouver les criminels.

mgoun

Par: Khadija Choukaili

Le Maroc est toujours sous le choc suite à l’assassinat des deux jeunes touristes scandinaves venues passer quelques jours dans ce pays connu pour sa stabilité et son hospitalité.

Si la presse nationale a été tenue à l’écart de la scène du crime, la presse des pays dont sont originaires les deux victimes a consacré ses Unes du mardi à ce crime odieux en décrivant dans leurs moindres détails l’état des cadavres retrouvés. Informations que les ambassadeurs du Danemark et de Norvège à Rabat, qui se sont rendus sur le lieu du crime, ont fournies à la presse scandinave sur l’assassinat de leurs ressortissantes.

C’est à se demander comment un crime d’une telle atrocité peut avoir été commis dans une région aussi paisible.

Les cadavres retrouvés dénotent une barbarie hors du commun. Ces filles auraient été violées, décapitées et démembrées.

Une telle atrocité a déchaîné les passions et galvanisé la toile déjà enflammée par des commentaires choquants décrivant le pays comme étant un pays de barbares qui ne respecte pas les femmes. Et nul ne serait choqué des conclusions de ceux qui le traiteraient de baigner dans l’islamo-fascisme.

Les retombées de ce crime pourraient avoir des conséquences fâcheuses sur les relations marocco-scandinaves et sur le tourisme.

Il faut reconnaitre qu’un dispositif sans précédent a été mis en place pour retrouver les criminels. La gendarmerie royale, la Direction Générale de la Sécurité Territiriale (DDST), le Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ) et tous les services de sécurité travaillent d’arrache-pied, depuis lundi à Marrakech, pour mettre rapidement la main sur les meurtriers.

Le siège de la wilaya de la province du Haouz à Marrakech s’est transformé en un véritable quartier général, où les enquêteurs des différents services de sécurité sont à pied d’œuvre pour disséquer et analyser tous les éléments pouvant conduire à l’arrestation rapide des criminels.

Un hélicoptère de la gendarmerie royale transportant une équipe d’enquêteurs scientifiques et leur matériel a atterri sur le lieu de la scène du crime dès lundi après-midi. L’aide des habitants d’Imlil pourrait également être décisive, car ils auraient identifié les criminels, qui seraient des jeunes issus de la région, et qui ont été aperçus au moment où ils plantaient leur tente à côté de celle des touristes, quelques heures avant leur assassinat.

Il est réconfortant de constater que les services de sécurité marocains multiplient d’efforts  et collaborent entre eux en usant des grands moyens pour élucider des affaires criminelles de cette envergure.

Mais la grande question qui demeurera sans réponse est de savoir qu’au cas où des marocains auraient été assassinés dans les mêmes circonstances, le dispositif utilisé pour retrouver les coupables aurait-il été le même,  ou sommes-nous en face  d’un dispositif qui travaillerait sous pression des pays occidentaux ? »

Nos sincères condoléances aux familles des victimes assassinées à la fleur de l’âge.

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2 Thoughts to “Assassinat des deux touristes : Un important dispositif mis en place pour retrouver les criminels.”

  1. Abdellatif Kouay

    L’insécurité au Maroc est devenue très alarmante et les touristes sont des proies très faciles des agresseurs.
    L’été dernier, lors de ma visite au Maroc, accompagné de ma femme, de ma fille et de mon fils, tous de nationalité américaine, nous avions vécu un expérience très effrayante.
    Vers le coup de trois heures de l’après midi, la plage du Golfe Pullman n’était pas, tres plaine et les estivants semblaient avoir été bien établis à leur aise.
    Par mesures de précaution, nous avons choisi notre place entre la tente des maîtres nageurs et le stand touristique, réservé aux hôtes de l’hôtel Pullman.
    Ma femme, ma fille et moi même, sommes allé se baigner et mon fils est resté prendre son bain de soleil sous le parasol.
    Ceux qui disent que « les marocains sont les seuls au monde qui se baignent et surveillent leurs habits », ne se sont pas trompés. Je me baignais tout en ayant un œil sur les vagues et les courants de la plage et l’autre œil sur mon fils et nos habilles. A un certain moment, j’étais alerté par la présence d’un gars bien costaud qui avait surgi de la forêt et s’est mis debout entre la lisière de la forêt et mon fils. Le gars parlait dans son portable tout en fixant mon fils de ses yeux. Alarmé par cette seine et par la présence de cet intrus, je me suis assis à côté de nos habilles et j’ai envoyé mon fils se baigner avec sa sœur et sa maman. Ma présence auprès de nos affaires, semblait avoir gâché l’espoir et les mauvaises intentions de cet individu. Soucieux et suspicieux, je n’ai cessé de regarder autour de moi. Cinq minutes après, j’ai vu la tête de quelqu’un, caché derrière les dunes qui séparaient la plage de la forêt. De temps en temps, sa tête émerge de la forêt et jette un regard vers ma direction. À ce moment là, j’avais bien la certitude que ce gars n’attendait que ma distraction pour s’emparait de nos habilles et de nos portables.
    Ayant eu à mon jeune âge une ceinture noire en karaté, j’ai gardé mon sans froid tout en restant sur mes gardes. Deux minutes plus tad, le gars sortait de la forêt et s’était mis à courir vers mois. Comme toute personne qui a pratiqué les arts martiaux, au premier reflex, on regarde les mains de l’agresseur. Bref, avant que l’agresseur ne se jette sur moi, il s’est retrouvé le nez dans les sables. Il s’est relevé et il a pris la fuite le long de la plage et par la suite, il s’est éclipsé dans la forêt pour , encore, s’attaquer à d’autres victimes, sous les regards passifs des maîtres nageurs et des gardes du stand de l’hôtel Pullman.
    L’ironie du sort, est que le lieu où s’est déroulé l’agression est à deux cents mètres du poste de la gendarmerie. Un des maîtres nageurs qui a vue l’incident, m’a dit qu’il avait l’habitude de les attraper et les remettre aux gendarmes, maintenant, les maîtres nageurs ne le font plus. Quand ils les attrapent, ils les rouent de coups et ils les relâchent. Quand je lui ai demandé pourquoi, le maître nageur m’a dit parce que le gendarmes les relâchent à tous les coups et les mêmes têtes reviennent de temps en temps revisiter les lieux de leur crimes. J’allais déposer une plainte auprès des gendarmes, mais après avoir écouté le récit du maître nageur, j’ai laissé tomber.
    Une chose qui me tracasse encore est comment se fait-il que ces agresseurs osent-ils opérer et s’aventurer pas loin du poste de gendarmerie sans être soucieux de se faire repéré et se faire arrêter?

  2. Abdellatif Kouay

    1- à lire nous baigner
    2 sang au lieu de sans

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